L'armée israélienne a émis des ordres d'évacuation pour plusieurs zones de Gaza, y compris l'hôpital Al-Shifa, et a demandé aux habitants du quartier sud d'Al-Rimal d'évacuer immédiatement la zone. Le porte-parole de l'armée israélienne, Avichay Adraee, a publié une déclaration sur "X" dans laquelle il a déclaré que "le Hamas avait exploité les zones civiles pour des activités terroristes" et a mentionné que l'armée attaquerait la zone avec une grande force, accompagnant la déclaration d'une carte pour clarifier les zones à évacuer.
Par ailleurs, l'armée israélienne a commencé à bombarder les zones qui ont été ordonnées d'être évacuées à Gaza.
Le service de protection civile de Gaza a également annoncé hier matin la mort de 80 personnes lors des frappes israéliennes sur le territoire, qui est sous blocus depuis le 2 mars 2025.
Israël a repris ses opérations militaires à Gaza le 18 mars 2025 après une trêve de deux mois.
Le Conseil de sécurité israélien a approuvé en début de mois un plan d'invasion de Gaza, décidant de mobiliser des dizaines de milliers de réservistes pour élargir les opérations militaires, ainsi que d'examiner l'idée de l'émigration volontaire des Palestiniens.
La déclaration du Conseil de sécurité a ajouté que l'objectif du plan est d'éliminer le Hamas et de mener des "frappes puissantes" contre lui, en plus de récupérer les otages détenus dans le territoire. Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a confirmé dans un communiqué de presse que l'armée entrerait dans la bande de Gaza "de toute sa force" dans les prochains jours.
La guerre a éclaté dans la bande de Gaza après une attaque du Hamas contre Israël le 7 octobre 2023, faisant 1218 morts, la plupart étant des civils.
L'armée israélienne a déclaré que parmi les 251 prisonniers capturés lors de l'attaque, 57 sont toujours détenus à Gaza, dont 34 ont été tués.
De plus, le Hamas détient depuis 2014 les restes d'un soldat israélien.
À Gaza, au moins 52 928 Palestiniens ont été tués depuis le début de la guerre, la plupart étant des civils, selon le dernier bilan annoncé par le ministère de la Santé du Hamas, reconnu comme fiable par les Nations unies.