L'armée israélienne annonce l'assassinat d'un commandant de la "Force Al-Ridwan" affiliée au Hezbollah dans le sud du Liban

L'armée israélienne a annoncé l'assassinat du commandant de la Force Al-Ridwan affiliée au Hezbollah, Ali Abdel Hassan Haydar, lors d'une frappe aérienne ciblant la région de Deir Kifa dans le sud du Liban le lundi. Il a également signalé l'élimination d'un autre membre du parti lors d'une frappe séparée sur le village de Beit Lif dans le sud du Liban.
Le porte-parole militaire israélien, Avichay Adraee, a publié sur la plateforme "X" les détails de l'opération, confirmant que Haydar était impliqué dans "de nombreux complots contre les citoyens israéliens et les forces armées, dont un plan d'occupation de la Galilée". Il a ajouté que le commandant tué avait joué un rôle dans "les tentatives de reconstruction des infrastructures du Hezbollah" ces derniers mois.
Ces frappes interviennent alors qu'un cessez-le-feu est toujours en vigueur au Liban depuis novembre 2024, après un conflit d'un an entre le Hezbollah et Israël, qui a dégénéré en affrontements ouverts à partir de septembre de la même année. Cependant, Israël continue de mener des frappes sporadiques sur des zones libanaises, en particulier dans le sud, prétendant viser des éléments ou des installations liés au parti.
Israël insiste sur le fait qu'elle n'autorisera pas le Hezbollah à retrouver sa puissance militaire après la guerre qui a affaibli son infrastructure et ses dirigeants, selon ce qu'a rapporté l'Agence France-Presse. Elle menace également de poursuivre ses opérations militaires à moins que les autorités libanaises ne prennent des mesures pour désarmer le parti, qu'elle accuse de loyauté envers l'Iran.
Un accord de cessez-le-feu a été conclu par l'intermédiaire des États-Unis, prévoyant le retrait du Hezbollah de la région située au sud de la rivière Litani, à environ 30 kilomètres de la frontière avec Israël, ainsi que le démantèlement de son infrastructure militaire là-bas. En retour, les forces israéliennes devraient se retirer des zones qu'elles ont occupées pendant la guerre, mais Israël continue d'occuper 5 hauteurs stratégiques, ce qui aggrave les tensions avec le Liban qui demande leur évacuation.