Israël renforce sa présence militaire dans le Golan et élargit sa coordination avec la Turquie.

May 5, 2025157 VuesTemps de lecture: 2 minutes
Israël renforce sa présence militaire dans le Golan et élargit sa coordination avec la Turquie.
Dans un rapport publié par le journal israélien "Yedioth Ahronoth", des sources militaires ont révélé un changement remarquable dans la situation militaire sur le front du Golan syrien occupé, après six mois de contrôle de l'armée israélienne sur la région sans résistance significative. La présence militaire israélienne dans le Golan a triplé au cours de cette période, avec la création de neuf nouvelles bases militaires à l'intérieur des territoires syriens, permettant aux forces israéliennes de se déplacer librement dans les villes avancées, rendant la région considérée comme sûre. En revanche, les anciennes positions militaires syriennes abandonnées, autrefois ornées de drapeaux syriens et de photos des présidents Hafez al-Assad et de son fils Bachar, sont devenues des symboles ternes d'un régime ancien. D'autre part, un haut officier de l'armée israélienne a souligné que le régime d'Ahmed Chérif peine toujours à consolider son autorité, ne contrôlant pas de vastes zones, y compris la côte dominée par les Alaouites, les régions du nord contrôlées par la Turquie et les Kurdes, ainsi que les régions bédouines du sud-est. Il a ajouté que les zones frontalières avec Israël ne sont pas une priorité pour le régime actuellement. Par ailleurs, les services de renseignement israéliens estiment que le Hayat Tahrir al-Cham compte environ 60 000 combattants légèrement armés, la plupart se déplaçant en petits camions. Israël a entamé des pourparlers avec des représentants turcs pour coordonner les activités militaires en Syrie, l'armée israélienne pensant que la Turquie est intéressée par la construction d'une armée régulière affiliée au régime, notamment après que les forces israéliennes ont détruit une grande partie de l'immense arsenal d'armes d'Assad. Cependant, Ankara reste hésitante en raison des coûts financiers. Dans ce contexte, on s'attend à ce que les défis sécuritaires et logistiques persistent le long des frontières syriennes, avec la poursuite des efforts israéliens pour renforcer sa présence militaire dans la région.

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