Israël mobilise 5 divisions militaires pour reprendre les combats à Gaza.

Des rapports médiatiques israéliens citant des sources militaires ont indiqué qu'Israël avait rassemblé 5 brigades militaires près de la frontière de la bande de Gaza, en préparation de la reprise des opérations militaires.
Cette manœuvre intervient en même temps qu'une décision israélienne de suspendre complètement et soudainement l'aide humanitaire à la région, dans une démarche d'escalade visant à accroître la pression sur le mouvement Hamas.
Israël permettait l'entrée d'environ 600 camions d'aide par jour à Gaza, mais ce nombre a chuté à zéro de manière inattendue.
Des estimations israéliennes suggèrent que cette mesure ne produira pas de résultats immédiats, car Hamas a pu stocker d'importantes quantités de fournitures durant la trêve, suffisantes pour plusieurs mois, selon un rapport diffusé par la chaîne 14 hébraïque.
Dans ce contexte, l'armée israélienne a mené des préparatifs militaires intensifs, déployant 5 brigades militaires à la frontière de Gaza, bien qu'aucune décision finale n'ait été prise pour lancer une opération militaire à grande échelle.
Israël envisage d'abord des options militaires limitées, telles que des frappes aériennes, des assassinats ciblés et des incursions limitées, avant de passer à des opérations de plus grande envergure.
Le nouveau chef d'état-major israélien, Eyal Zamir, a également poursuivi ses consultations avec le commandement sud pour évaluer la préparation des troupes à différents scénarios. Lors d'une réunion militaire élargie, les hauts responsables ont examiné les plans militaires potentiels, tandis que le commentateur militaire de la chaîne i24NEWS, Yossi Yehoshua, a indiqué qu'Israël était prêt à poursuivre les frappes, mais qu'il était également préparé à une guerre à grande échelle si la situation se détériorait.
D'autre part, le gouvernement israélien a approuvé la mobilisation d'environ 400 000 réservistes, une mesure qui reflète sa préparation à une campagne militaire prolongée si les efforts diplomatiques échouent à apaiser la situation.
Dans le même temps, les efforts internationaux pour parvenir à un cessez-le-feu se poursuivent, l'Égypte ayant proposé une nouvelle initiative incluant la libération de 3 otages vivants et 3 morts en échange d'une prolongation du cessez-le-feu et d'une augmentation de l'aide humanitaire, bien qu'Israël n'ait pas officiellement reconnu cette proposition ; l'envoyé américain, Amos Hochstein, a également proposé un plan de cessez-le-feu de 50 jours, incluant la libération progressive des otages en échange de la fin des hostilités.
Si les négociations échouent après cette période, Israël prévoit de reprendre complètement les combats, tandis que Hamas n'a pas encore annoncé sa position finale sur cette proposition, laissant ainsi la porte ouverte à des possibilités d'escalade.
Dans le cadre des mesures de pression israéliennes, l'armée israélienne menace de fermer le passage de Rafah à la frontière avec l'Égypte, utilisé pour évacuer les blessés palestiniens pour des soins en dehors de Gaza ; Tel Aviv prétend également que certains de ces blessés appartiennent à Hamas, ce qui suscite ses inquiétudes sécuritaires.
Le passage est actuellement ouvert uniquement pour la sortie des personnes, sans entrée d'aide ou d'autres fournitures, ce qui constitue un moyen supplémentaire