Dans des déclarations controversées, le conseiller à la sécurité nationale irakien Qassem al-Araji a annoncé, ce mercredi 3 septembre 2025, que le Conseil de sécurité nationale a proposé de reporter le vote sur la loi des Unités de Mobilisation Populaire jusqu'après les prochaines élections législatives, sans révéler les raisons précises de cette décision.
Al-Araji a déclaré dans une interview télévisée : "Nous avons demandé le report de la loi jusqu'après les élections, et ne me demandez pas pourquoi", soulignant que la loi a besoin d'un "marketing interne et externe" avant de procéder au vote.
Le conseiller à la sécurité nationale a confirmé que le gouvernement irakien ne permettra à aucun parti, qu'il soit ami ou non, de soumettre l'idée de dissoudre les Unités de Mobilisation Populaire, précisant que celles-ci constituent une partie essentielle du système de sécurité en Irak.
Cela survient dans un contexte de montée des débats autour de la loi sur le service et la retraite des Unités de Mobilisation Populaire, qui stipule que les membres des Unités de Mobilisation doivent être traités sur un pied d'égalité avec les membres des forces armées irakiennes en termes de salaires et de droits, ce qui a fait passer la question d'un simple projet législatif à une crise politique menaçant de provoquer des tensions avec Washington.
Dans le même ordre d'idées, ce développement coïncide avec des mouvements électoraux impliquant les principales alliances des partis irakiens, avec une présence marquée des chefs du gouvernement et des Unités de Mobilisation dans le paysage électoral.