Le ministre des Affaires étrangères irakien, Fouad Hussein, a annoncé jeudi que le prochain sommet arabe se tiendra dans la capitale Bagdad le 17 mai prochain.
Hussein a présidé la douzième réunion préparatoire du sommet de Bagdad, en présence du secrétaire général du Conseil des ministres irakien, Hamid al-Ghazi, du maire de Bagdad, Ammar Moussa Kazem, et du sous-secrétaire d'État aux Affaires étrangères, Ahmed Naïf Rachid al-Dulaimi, ainsi que d'autres responsables des ministères et secteurs concernés, selon le bureau de presse du ministère des Affaires étrangères.
Le bureau a indiqué dans un communiqué qu'"il a été procédé à un examen des dernières préparations pour le sommet, ainsi qu'à la discussion des rapports présentés par les comités concernés, incluant les préparatifs logistiques, techniques et organisationnels".
De plus, il a été question de "l'examen des plans détaillés pour garantir le succès de l'événement, y compris les procédures protocolaires et la coordination sécuritaire et médiatique", selon le communiqué.
Hussein a mentionné lors de la réunion qu'après des discussions menées au Caire, siège de la Ligue arabe, "le 17 mai 2025 a été fixé comme date officielle pour la tenue du sommet arabe à Bagdad".
Il a ajouté que "l'Irak s'efforce de créer toutes les conditions nécessaires pour garantir son succès, reflétant une image positive du pays et renforçant le travail arabe commun".
Alors que la situation arabe est marquée par des enjeux pressants, notamment le génocide perpétré par Israël contre le peuple palestinien dans la bande de Gaza et en Cisjordanie, les conséquences de la récente guerre israélienne au Liban, et les agressions israéliennes continues contre la souveraineté de la Syrie.
Mardi, Le Caire a accueilli un sommet arabe d'urgence sur la Palestine, où un plan de reconstruction de Gaza a été adopté sans déplacement des Palestiniens, devant s'étendre sur cinq ans et coûter environ 53 milliards de dollars.
Ce plan est rejeté par Israël et les États-Unis, qui s'accrochent au projet de l'ancien président américain Donald Trump, promu depuis le 25 janvier dernier pour déplacer les Palestiniens de Gaza vers des pays voisins comme l'Égypte et la Jordanie, ce que ces pays ont refusé, rejoignant d'autres pays arabes et des organisations régionales et internationales dans ce refus.