Le Corps des Gardiens de la Révolution islamique iranien : briser la résistance économique de Téhéran est "impossible" malgré les sanctions occidentales

Le porte-parole du Corps des Gardiens de la Révolution islamique iranien, le général Ali Naqini, a affirmé que les États-Unis et les pays européens ne parviendraient pas à briser la résistance économique de son pays, quelles que soient les pressions ou les sanctions imposées.

Naqini a déclaré dans ses propos aujourd'hui mardi : "L'Amérique et les pays européens veulent, par le biais du rétablissement des sanctions, se venger de leur défaite lors de la guerre qui a duré 12 jours", ajoutant que "le battage médiatique contre l'Iran et le Corps des Gardiens de la Révolution dans certains pays européens vise à compenser les pertes subies lors de cette guerre".

Il a souligné que l'Iran "a réussi à surmonter les chocs punitifs difficiles", affirmant que "briser sa résistance économique est impossible".

Ces déclarations interviennent dans un contexte de tensions renouvelées entre Téhéran et les pays occidentaux, où les ministres des affaires étrangères de l'Iran, de la Russie et de la Chine ont envoyé un message au secrétaire général des Nations Unies, António Guterres, demandant au Conseil de sécurité d'empêcher les pays de la "troïka européenne" de rétablir des sanctions contre l'Iran.

Le représentant permanent de la Russie auprès des organisations internationales à Vienne, Mikhaïl Oulianov, a déclaré en août dernier que toute tentative de la France, du Royaume-Uni et de l'Allemagne de rétablir des sanctions économiques contre Téhéran via le mécanisme "snapback" prévu dans la résolution du Conseil de sécurité n° 2231, serait en contradiction avec le droit international, affirmant que ces mêmes pays n'avaient pas respecté les exigences de la résolution.