Le porte-parole du pouvoir judiciaire iranien, Asghar Jahangir, a annoncé hier, lundi, que le bilan officiel des victimes de la guerre qui a duré 12 jours avec Israël s'élevait à 935 morts, dont 38 enfants et 132 femmes, selon les dernières données médicolégales.
Le nombre de victimes de l'attaque israélienne contre la prison d'Evin à Téhéran a été révisé de 71 à 79 morts, dans un contexte de montée de tension sécuritaire entre les deux pays.
Ces chiffres font suite à une annonce antérieure du ministère de la Santé iranien qui avait estimé le nombre de morts à 610 avant le début du cessez-le-feu.
La région a connu une escalade de tension après une attaque aérienne israélienne le 13 juin visant des installations nucléaires iraniennes, ayant entraîné la mort de commandants militaires et de scientifiques nucléaires, suivie d'une riposte de l'Iran par des frappes de missiles intensives sur des sites israéliens, puis l'entrée des États-Unis dans le conflit le 22 juin en frappant des installations nucléaires en Iran.
Cela a poussé Téhéran à riposter en lançant 14 missiles sur la plus grande base aérienne américaine au Moyen-Orient, en plus de manifestations ciblant des bases américaines en Irak.
Un responsable américain a confirmé l'absence de victimes humaines suite à ces attaques, soulignant que Washington s'attendait à cette escalade et avait pris ses précautions.
La tension a perduré jusqu'à ce que le président américain Donald Trump annonce soudainement un cessez-le-feu entre Israël et l'Iran après 12 jours de confrontations sans précédent, ouvrant la voie à l'apaisement des tensions dans la région.