L'Iran met en garde les États-Unis contre toute intervention militaire en faveur d'Israël et se déclare prêt à riposter

Le vice-ministre iranien des Affaires étrangères, Kazem Gharibabadi, a affirmé jeudi 19 juin que son pays serait contraint d'utiliser "ses moyens de défense et d'enseigner une leçon aux agresseurs" si les États-Unis intervenaient effectivement pour soutenir Israël, selon l'agence de presse iranienne "Tasnim".
Gharibabadi, qui a participé aux pourparlers indirects entre l'Iran et les États-Unis au cours des deux derniers mois, a ajouté : "Toutes les options nécessaires sont sur la table" devant la direction militaire iranienne.
Il a également conseillé à Washington en disant : "Notre conseil à l'Amérique est de ne pas intervenir du moins si elle ne veut pas mettre fin à l'agression israélienne", soulignant que l'Iran "n'a jamais accueilli favorablement une guerre et n'a jamais cherché à étendre un conflit quelconque".
Dans le même contexte, l'ambassadeur iranien auprès des Nations unies, Ali Bahrami, a affirmé que son pays avait officiellement informé Washington qu'il "réagirait fermement" si les États-Unis participaient directement à des opérations militaires israéliennes contre l'Iran.
Ces avertissements interviennent en même temps que des rapports sur des mouvements militaires américains, où deux responsables américains ont indiqué mercredi que Washington avait retiré certains avions et navires de bases au Moyen-Orient qui pourraient être exposés à une éventuelle attaque iranienne.
Les États-Unis ont également transféré des avions de ravitaillement en Europe, en plus de renforcer leur présence militaire dans la région, notamment en déployant des chasseurs supplémentaires et en dirigeant un porte-avions des océans Indien et Pacifique vers le Moyen-Orient.
Dans un autre développement, des sources bien informées ont révélé que le président américain Donald Trump avait pris sa décision concernant la participation à d'éventuelles opérations militaires visant les installations nucléaires et les missiles iraniens, intensifiant ainsi les tensions dans la région.
L'Iran a réaffirmé qu'elle ne cherche pas la guerre, mais qu'elle est prête à riposter à toute agression, dans un contexte de tensions persistantes entre Téhéran et Washington.