Le vice-ministre iranien des Affaires étrangères, Kazem Gharibabadi, a confirmé que la confiance dans le programme nucléaire de l'Iran est directement liée à la manière dont les sanctions imposées à Téhéran sont levées, soulignant que ces deux questions ont été au cœur des négociations avec les États-Unis au cours des cinq dernières sessions.
Lors de déclarations à la presse en marge d'événements des Nations unies à New York, Gharibabadi a expliqué que les discussions avec Washington portaient sur deux points principaux : le premier concerne les mesures visant à renforcer la transparence et la confiance dans le programme nucléaire iranien, et le second concerne le mécanisme de levée des sanctions, affirmant que ces deux aspects ont toujours été au cœur des négociations avec les Américains.
Il a ajouté que la manière dont la levée des sanctions est mise en œuvre détermine le niveau de progrès possible dans la conclusion d'accords sur les mécanismes de contrôle et les mesures liées à la construction de la confiance, soulignant que tout dépend des étapes mutuelles entre les deux parties dans ce contexte.
Il a estimé que le dossier reste purement négociable et que toutes les options sont sur la table, que ce soit en ce qui concerne les mesures visant à renforcer la confiance ou la levée des sanctions.
En ce qui concerne les accusations occidentales selon lesquelles l'Iran chercherait à produire des armes nucléaires, Gharibabadi les a qualifiées de "gros mensonge", soulignant que chaque pays a le droit de choisir sa voie de développement et que l'Iran a choisi de développer des projets et des technologies nucléaires avancés, y compris l'enrichissement.
Il a affirmé que ces projets ne plaisent pas à certaines parties internationales qui cherchent à ternir l'image du programme iranien, les accusant de propager de fausses allégations devant la communauté internationale.