Rapport international révélant les détails du "massacre de la rue Ali Al-Wahsh" en 2014.

Le "Département des études et des recherches" du Groupe de travail pour les Palestiniens de Syrie a publié un rapport complet intitulé "Le chemin de la mort", révélant des violations graves survenues en janvier 2014 dans la région de la rue Ali Al-Wahsh au sud de la capitale Damas, où plus de 1500 personnes, dont des femmes et des enfants, ont été victimes de disparitions forcées ou d'assassinats, seuls 11 survivants en sont sortis.
Le rapport, qui s'étend sur 103 pages, met en lumière l'un des pires crimes commis pendant la guerre syrienne, accusant les forces du régime syrien et les milices qui lui sont alliées de crimes contre l'humanité, notamment des arrestations arbitraires, des tortures systématiques et des exécutions de masse sur le terrain.
Le rapport a souligné que la région a été assiégée depuis juillet 2013, lorsque le régime syrien et les milices qui lui sont affiliées ont imposé un siège sur le camp de Yarmouk et les zones environnantes, entraînant une famine ayant fait des centaines de victimes. Malgré les nouvelles de l'ouverture d'un "couloir humanitaire" à la rue Ali Al-Wahsh en janvier 2014, des milliers de civils se sont précipités sur les lieux à la recherche d'une issue sûre, transformant la route en un piège mortel qui a coûté la vie à des dizaines de personnes.
Le rapport comprend des témoignages choquants de survivants, dont Mme "Mariam Al-Sweidani", qui a perdu son mari et ses enfants lors de l'incident, racontant comment les hommes ont été séparés des femmes et des enfants, avant d'être violemment battus et torturés, révélant des cas de viols, de tortures, d'exécutions d'enfants devant leurs parents, et de brûlures systématiques des corps des victimes.
Le rapport appelle la communauté internationale à agir rapidement pour assumer ses responsabilités légales et morales face à ces crimes, à poursuivre les responsables, à révéler le sort des disparus, et à garantir les droits des familles des victimes à accéder à la justice et à la vérité.
La publication du rapport coïncide avec le onzième anniversaire du massacre, dans le but de briser le silence qui l'entoure et de documenter les preuves impliquant le régime syrien et les milices qui lui sont affiliées dans des violations graves pouvant atteindre le niveau de crimes de guerre.