L'escalade des crises internes en Israël après le rejet par le "Hamas" de la proposition de cessez-le-feu.

La scène israélienne a connu une montée en flèche des critiques à l'encontre du gouvernement, en particulier du Premier ministre Benjamin Netanyahu, suite au rejet par le Hamas de la proposition israélienne de cessez-le-feu et d'échange de prisonniers, présentée par le biais de médiations régionales et internationales.
Le rejet a provoqué une vague de colère parmi les familles des prisonniers israéliens à Gaza, avec des accusations croissantes selon lesquelles Netanyahu privilégie sa survie politique au détriment de la vie des civils.
Accusations contre Netanyahu : "Sacrifier les prisonniers pour sauver sa coalition"
Les accusations de l'opposition et des familles des détenus ont dominé le paysage israélien, accusant Netanyahu de bloquer un accord global pour la libération de tous les détenus, de peur qu'un cessez-le-feu ne fasse s'effondrer la coalition gouvernementale.
En revanche, des ministres d'extrême droite ont appelé à intensifier les attaques contre Gaza, le ministre des Finances, Bezalel Smotrich, a écrit sur Facebook : "Nous ne céderons pas au Hamas... Il est temps d'ouvrir les portes de l'enfer et de remporter une victoire totale".
Tandis que le ministre de la Sécurité intérieure, Amir Ben Gvir, a menacé de "poursuivre les combats jusqu'à ce que le Hamas plie", excluant tout accord ou cessez-le-feu.
Division gouvernementale et déclarations contradictoires
Malgré le silence officiel du gouvernement face aux déclarations du dirigeant du Hamas, Khalil al-Hayya, qui a rejeté la proposition israélienne, des sources politiques et militaires ont fait des déclarations contradictoires dans les médias locaux.
Alors qu'un responsable a déclaré à la chaîne i24NEWS que "les négociations se poursuivent et la pression militaire va augmenter", soulignant que tout accord devrait mettre fin à la présence militaire et politique du Hamas.
En revanche, la chaîne 12 a rapporté qu'une source sécuritaire a déclaré que le refus palestinien serait confronté à une opération militaire globale, tandis que Haaretz a indiqué qu'Israël "ne mettrait pas fin à la guerre sans détruire le Hamas".
Détails de la proposition rejetée et crise de confiance envers le gouvernement
Des fuites médiatiques ont révélé que la proposition israélienne comprenait un cessez-le-feu temporaire de 45 jours, une libération progressive des détenus en échange de la libération de prisonniers palestiniens, le redéploiement des forces israéliennes à Gaza et une augmentation de l'aide humanitaire. Cependant, la clause concernant le désarmement du Hamas et l'expulsion de ses dirigeants a provoqué une large indignation parmi les familles des détenus, les accusant de "manipulation" et de ne pas chercher à libérer tous leurs enfants.