Une violente attaque russe sur Kiev avec des drones et des missiles, et un état d'alerte maximal.

Dans un nouvel escalade militaire, la capitale ukrainienne Kiev a été placée en état d'alerte maximale après avoir été attaquée par les forces russes utilisant des drones et des missiles, provoquant des explosions qui ont secoué le centre-ville et endommagé des bâtiments résidentiels.

Le maire de Kiev, Vitali Klitschko, a annoncé via son compte Telegram plusieurs explosions dans la capitale, confirmant l'activation des défenses aériennes pour contrer l'attaque.

Il a ajouté que deux personnes ont été blessées dans la région de Dniprovs'kyi, où les services d'urgence se sont immédiatement rendus sur place.

De son côté, le chef de l'administration civile et militaire de Kiev, Timour Tchatchenko, a signalé deux incendies dans les régions de Sviatoshynskyi et Obolonskyi, ainsi que des débris de missile tombés dans la région d'Obolonskyi, en plus de débris de drone sur un immeuble résidentiel dans la région de Solomianskyi.

Par ailleurs, les autorités ukrainiennes ont confirmé la mort de deux personnes et plusieurs blessés suite à une attaque de missiles russes sur la ville côtière d'Odessa.

Sur le plan militaire, les forces armées russes ont déclaré avoir subi 788 attaques de drones et de missiles depuis le mardi dernier, en abattant 776.

Ces attaques interviennent à un moment sensible, alors que les parties ukrainienne et russe ont entamé un processus d'échange de prisonniers, le plus important depuis le début du conflit il y a plus de trois ans.

Un échange de 390 prisonniers des deux côtés a été annoncé dans la première phase, l'opération se poursuivra samedi et dimanche.

Dans un développement diplomatique, le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, a déclaré que son pays remettrait à l'Ukraine un document contenant ses conditions pour mettre fin à la guerre, ouvrant ainsi de nouvelles perspectives dans les négociations entre les deux parties.

La situation en Ukraine se poursuit avec l'intensification des attaques et des pressions militaires et diplomatiques, complexifiant davantage la crise humanitaire et politique dans la région.