Dans le contexte de la cessation des hostilités, le Qatar retire les armes personnelles des dirigeants du Hamas à Doha

La publication britannique "The Times" a rapporté que les principaux dirigeants du Hamas résidant dans la capitale qatarienne, Doha, se sont vu demander de remettre leurs armes personnelles, dans le cadre des efforts visant à parvenir à un accord de cessez-le-feu.

Le journal a indiqué que parmi les dirigeants à qui il a été demandé de remettre leurs armes figurent Khalil al-Hayya, chef de l'équipe de négociation du mouvement, et Zaher Jabarin, responsable financier et chargé du dossier de la Cisjordanie, ainsi que Mohammed Ismail Darwish, connu sous le nom d'"Abu Omar Hassan", qui préside le Conseil consultatif du mouvement et dirige les délégations politiques dans des pays tels que la Turquie et l'Iran.

Le journal a également rapporté que Khalil al-Hayya, chargé des négociations sur l'échange de prisonniers, craint désormais pour sa vie après avoir reçu une menace voilée du ministre israélien de la Défense, Benny Gantz, laissant entendre qu'il pourrait être la prochaine cible des assassinats israéliens.

Des sources proches d'al-Hayya ont également souligné que ses craintes ont eu un impact sur sa position dans les négociations, où il a récemment manifesté sa volonté d'accepter le projet d'accord final, abandonnant ainsi des positions longtemps défendues par le mouvement, notamment le refus d'un cessez-le-feu temporaire et l'insistance sur un accord global. Selon ces mêmes sources, la demande du Qatar de remettre son arme personnelle et celle de ses accompagnateurs a renforcé son sentiment de danger et a augmenté la probabilité qu'il accepte la formule d'accord proposée.