Human Rights Watch : Les sanctions qui entravent l'accès des civils à leurs droits fondamentaux en Syrie doivent être levées.

Dans un rapport de l'organisation "Human Rights Watch", il est confirmé que les sanctions globales imposées par les États-Unis, l'Union européenne, le Royaume-Uni et d'autres pays entravent la restauration des services essentiels en Syrie, soulignant leur impact négatif considérable sur les efforts de reconstruction.
Le rapport indique que "la Syrie a un besoin urgent de reconstruction dans la situation difficile que vivent les Syriens, qui luttent pour survivre", ajoutant que les sanctions imposées par certains pays constituent un obstacle majeur à la restauration des services essentiels tels que les soins de santé, l'eau, l'électricité et l'éducation.
"Human Rights Watch" a appelé à la nécessité de lever les sanctions qui entravent l'accès des civils à leurs droits fondamentaux, en soulignant que les entités qui imposent les sanctions doivent donner la priorité à la sécurité des civils syriens.
L'organisation a également demandé à réintégrer la Syrie dans les systèmes financiers mondiaux, à mettre fin aux restrictions commerciales sur les biens essentiels, et à traiter les sanctions sur l'énergie pour garantir la disponibilité de carburant et d'électricité, en plus de fournir des garanties juridiques claires pour les institutions et entreprises financières afin d'atténuer les effets négatifs résultant d'une conformité excessive aux sanctions.
"Human Rights Watch" a précisé que les sanctions les plus sévères sont imposées par les États-Unis, qui interdisent la plupart des formes de commerce et des transferts financiers avec la Syrie, avec des exceptions limitées pour l'aide humanitaire. Pendant ce temps, les sanctions de l'Union européenne se concentrent sur l'interdiction d'acheter du pétrole brut syrien, de restreindre les investissements et d'empêcher les banques syriennes d'accéder aux systèmes financiers mondiaux.
L'organisation a demandé aux gouvernements occidentaux de modifier leurs politiques concernant les sanctions, en soulignant que l'utilisation de sanctions sectorielles larges comme levier pour atteindre des objectifs politiques changeants n'est plus efficace, insistant sur la nécessité de prendre des mesures concrètes pour lever les restrictions qui affectent les civils syriens.
Il convient de noter que l'Union européenne a suspendu une partie des sanctions imposées à la Syrie, qui visaient plusieurs secteurs économiques clés du pays, y compris la levée des sanctions sur 4 banques syriennes, les compagnies aériennes et le secteur de l'énergie.