Les groupes de défense des droits accusent Trump de déporter des migrants de force vers des pays dangereux.
May 21, 20254 vuesTemps de lecture: 2 minutes
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Des avocats et des organisations de défense des droits ont accusé l'administration du président américain Donald Trump d'avoir expulsé environ 12 migrants de différentes nationalités, dont du Myanmar et du Vietnam, vers le Soudan du Sud, en violation directe d'une ordonnance judiciaire interdisant l'expulsion de migrants vers des pays qui ne sont pas les leurs sans leur accorder la possibilité de faire appel devant les tribunaux. Les avocats ont présenté des documents confirmant ces violations devant un tribunal de Boston, soulignant que l'administration avait outrepassé les procédures légales obligatoires garantissant la protection des migrants contre l'expulsion vers des endroits où ils pourraient être torturés ou persécutés. Dans un contexte similaire, le secrétaire d'État américain, Marco Rubio, a annoncé que le nombre de visas annulés par les États-Unis pourrait atteindre des milliers, soulignant que l'octroi de visas n'est pas un droit mais un privilège. Il a également mentionné la poursuite des efforts pour imposer des restrictions aux détenteurs de visas accusés de soutenir le Hamas ou de critiquer Israël, qualifiant leurs positions de menaces pour la politique étrangère américaine. Ces actions ont suscité de larges critiques de la part d'organisations civiques qui ont considéré que ces mesures portaient atteinte gravement à la liberté d'expression et violaient la Constitution américaine, notamment après l'arrestation d'une étudiante turque pendant des semaines pour avoir critiqué la position de son université sur la guerre à Gaza dans un article. Le tribunal a ordonné sa libération ultérieurement sous caution.