Comité supérieur pour la préservation de la paix civile : La justice transitionnelle ne signifie pas la responsabilité de tous ceux qui ont servi l'ancien régime, la responsabilité concerne les grands criminels.

Un membre de l'organe, Hassan Soufan, a souligné lors d'une conférence de presse au siège du ministère de l'Information que l'organe suit de près tout ce qui se passe dans la rue, mais il est essentiel qu'une partie importante de son travail se fasse loin des médias.
Il a expliqué que parmi les pouvoirs que nous avons demandés au président de la République figure la possibilité de prendre des mesures, y compris la libération des détenus dont la culpabilité n'a pas été prouvée, ainsi que des actions interactives avec les institutions de l'État.
Il a déclaré : "La justice transitionnelle ne signifie pas la poursuite de tous ceux qui ont servi le régime, la responsabilité incombe aux grands criminels qui ont commis des crimes et des violations graves".
Il a ajouté : "Se précipiter dans le processus de justice transitionnelle ou le mettre en œuvre de manière individuelle conduira au chaos et donnera l'impression que l'État est incapable d'accomplir ses missions, ouvrant ainsi la porte aux ingérences étrangères".
Soufan a également souligné que la vengeance ne contribuera pas à la réalisation de la justice transitionnelle, mais entraînera une fuite des responsabilités et des responsables des massacres contre le peuple syrien.
Il a déclaré : "La sécurité instaurée au début de la libération a grandement contribué à apaiser les tensions, d'énormes progrès ont été réalisés dans le domaine de la paix civile, reconnus par tous".
Il a ajouté : "En ce qui concerne Fadi Saqr (le chef présumé des Forces de défense nationale à l'époque du règne du défunt Assad), il a été mis en sécurité par la direction au lieu d'être arrêté, en raison de l'évaluation de la situation, dans le but d'apaiser les tensions, que ce soit parmi les soldats de l'État ou dans les zones chaudes et les foyers communautaires".
Soufan a souligné que des réalisations et des mesures ont été prises pour apaiser les tensions, loin des médias, et parfois nous évitons d'en parler car cela pourrait compromettre leur continuité.
Il a souligné que la libération des détenus est le rôle de l'organe de la paix civile, et que l'État fait tout son possible pour poursuivre les personnes recherchées et les responsables des enlèvements et autres événements.
Il a également souligné que la stabilité du pays ne peut pas être assurée uniquement par la justice, mais que nous avons un processus bien établi, à savoir la réconciliation sociale, et que l'activité de l'organe de la paix civile est multiple, non mesurable et qu'elle parvient à arrêter certaines discordes en toute tranquillité.