Le Hezbollah refuse de remettre les armes et le ministère libanais : "C'est une décision finale et sans retour"

Le ministre des Affaires étrangères libanais a souligné, aujourd'hui mercredi, que la décision du gouvernement concernant la concentration des armes entre les mains des forces légitimes est une décision "décisive et finale", sans retour possible, en référence à une tendance officielle à rétablir la situation sécuritaire dans le pays et à renforcer l'autorité de l'État.

Cette déclaration intervient après que le Premier ministre Nawaf Salam a annoncé que le gouvernement avait chargé l'armée libanaise d'élaborer un plan d'exécution pour concentrer les armes entre les mains des institutions légitimes, ce plan devant être présenté au Conseil des ministres avant la fin du mois d'août en cours en vue de son approbation.

Dans ce contexte, le Conseil des ministres a convenu de poursuivre les discussions sur le plan proposé par l'envoyé américain au Liban, Tom Barak, qui comprend un calendrier pour le désarmement du Hezbollah, ce que les observateurs considèrent comme une escalade politique qui pourrait redistribuer les cartes à l'intérieur du Liban.

En revanche, le Hezbollah a fermement rejeté la décision gouvernementale, la considérant comme une atteinte à la souveraineté du Liban et accordant à Israël une plus grande marge de manœuvre pour perturber la sécurité, la souveraineté et les frontières du pays, tout en exprimant en même temps son ouverture au dialogue sur une stratégie nationale de sécurité, à condition qu'elle ne se fasse pas sous le coup de l'agression, réaffirmant son engagement à défendre le Liban et à participer aux efforts de reconstruction et à la libération des prisonniers.