Le "Hezbollah" libanais a nié dans un communiqué, ce samedi, toute relation avec les événements en cours en Syrie.
Le Hezbollah a déclaré dans son communiqué que "certaines parties" utilisent son nom dans "les événements en cours en Syrie", l'accusant d'être "un acteur dans le conflit qui s'y déroule".
Il a ajouté que "le Hezbollah dément clairement et catégoriquement ces allégations sans fondement".
Des affrontements ont éclaté jeudi dernier entre les forces gouvernementales syriennes et des groupes armés de partisans de l'ancien président Bachar al-Assad, dans les régions de la côte syrienne, entraînant la mort et des blessures de nombreuses personnes.
Les autorités syriennes ont annoncé, samedi, le renforcement de la présence des forces de sécurité dans la région côtière de l'ouest du pays, et l'imposition de "contrôle" sur les zones qui ont connu des affrontements ces deux derniers jours.
Ces affrontements sont les plus violents depuis la chute d'Assad, allié du "Hezbollah", le 8 décembre dernier.
Alors que l'intensité des combats diminuait, samedi, l'agence de presse officielle syrienne "SANA" a rapporté que les forces de sécurité avaient renforcé leur déploiement, notamment dans les villes de Baniyas, Lattaquié et Jableh, dans le but de "maintenir l'ordre".
Le porte-parole du ministère de la Défense syrienne, Hassan Abdel Ghani, a déclaré que ses forces "avaient rétabli le contrôle sur les zones qui avaient subi des attaques sournoises contre les agents de la sécurité publique".
Il a appelé dans une déclaration vidéo "toutes les unités de terrain engagées dans les zones de combat à respecter strictement les instructions des commandants militaires et sécuritaires", soulignant qu'il est "strictement interdit de s'approcher de toute maison ou d'importuner quiconque à l'intérieur de son domicile, sauf selon les objectifs définis par les officiers du ministère de la Défense".