Le journal "Haaretz" hébreu confirme la mort de 41 prisonniers israéliens à Gaza aux mains d'Israël.

Le journal "Haaretz" hébreu a confirmé samedi que 41 prisonniers israéliens sur 251 dans la bande de Gaza ont été tués lors des opérations militaires de l'armée israélienne.

Haaretz a mentionné que certains d'entre eux ont été tués en raison des opérations militaires israéliennes menées à Gaza.

Il a ajouté que "les cartes militaires confirment que l'endroit où 6 prisonniers ont été tués par l'armée israélienne en août dernier faisait partie des zones d'opérations limitées".

Le journal a souligné que "l'armée israélienne, lorsqu'elle a publié son enquête sur la mort des six prisonniers, a déclaré qu'elle ne savait pas qu'ils se trouvaient dans la région".

Il a confirmé que l'armée "était consciente du danger auquel les prisonniers étaient confrontés lorsqu'elle opérait dans la zone où les six otages ont été tués".

Il convient de noter que les six prisonniers israéliens tués sont : "Hirsch Goldberg Boulin", "Uri Danino", "Eden Yerushalmi", "Alex Lubanov", "Carmel Gat", et Almog Sarusi.

Le journal hébreu a souligné que malgré la décision de cesser les activités de l'armée israélienne dans la ville de Khan Younis dans la bande de Gaza en raison des craintes pour la vie des prisonniers, après seulement un jour d'arrêt, l'armée a décidé de poursuivre ses opérations là-bas dans le but de localiser le chef du Hamas dans la bande de Gaza, Yahya Sinwar.

Il a indiqué que "selon des sources de sécurité israéliennes, il a été décidé que la localisation de Sinwar était plus importante que de sauver la vie des prisonniers israéliens".

Malgré les dénégations du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu à plusieurs reprises de la responsabilité des meurtres de prisonniers israéliens dans la bande de Gaza et de l'attribution de cette responsabilité au Hamas, l'opposition israélienne lui reproche la responsabilité de la mort d'un grand nombre de prisonniers en raison de son obstruction pendant des mois à parvenir à un accord pour les ramener, de peur de l'effondrement de sa coalition gouvernementale, dont les ministres de l'extrême droite insistaient pour poursuivre la guerre d'extermination à Gaza.