Président de la Commission nationale de la justice transitionnelle : La justice en Syrie ne sera pas vindicative, mais se basera sur la révélation de la vérité, la responsabilité et la prévention de l'impunité.

Abd al-Latif a déclaré dans un discours publié sur le compte officiel de la Commission aujourd'hui, vendredi : "Le 8 décembre 2024, la Syrie a retrouvé sa liberté, son peuple a recouvré sa dignité, grâce à Dieu d'abord, puis à la détermination des Syriens libres et à leur leadership national sincère. Depuis ce jour, la construction de l'État syrien moderne, basé sur les valeurs de citoyenneté égalitaire et de société unique, a commencé."
Il a ajouté : "Le 25 février 2025, la Conférence du dialogue national a adopté une recommandation pour lancer le processus de justice transitionnelle, en réponse aux demandes populaires, et le 13 mars de la même année, la déclaration constitutionnelle est intervenue pour confirmer cette orientation, où l'article 49 a prévu la création d'une Commission nationale pour la justice transitionnelle, basée sur des mécanismes efficaces et consultatifs, axée sur les droits des victimes, la responsabilité des responsables, la garantie du droit à la vérité, la justice pour les victimes et les survivants, et l'hommage aux martyrs."
Il a poursuivi : "Le 17 mai en cours, dans le cadre d'une nouvelle étape confirmant l'engagement de la direction syrienne envers le processus de justice transitionnelle, le décret numéro 20 de 2025 a été publié, instituant la Commission nationale pour la justice transitionnelle en tant qu'entité indépendante jouissant de la personnalité juridique, de l'indépendance financière et administrative, exerçant ses fonctions dans toute la République arabe syrienne."
Il a ajouté : "En tant que président de la Commission, chargé par le décret de former l'équipe de travail et d'élaborer le règlement intérieur, je déclare mon engagement total à travailler sérieusement et avec persévérance pour exécuter cette mission, répondant aux aspirations du peuple syrien dans toutes ses composantes, en révélant la vérité sur les violations graves commises par l'ancien régime, en tenant les responsables de ces violations pour compte en coordination avec les parties concernées, en réparant les dommages subis par les victimes. En outre, en consolidant les principes de non-répétition et en renforçant la réconciliation nationale.
Le président de la Commission nationale pour la justice transitionnelle a souligné que la justice en Syrie ne sera pas vindicative, mais reposera sur la révélation de la vérité, la responsabilité, la reddition de comptes, l'empêchement de l'impunité, et le renforcement de l'État de droit, soulignant que cette Commission sera une plateforme active pour la justice envers les victimes, leur hommage, la perpétuation de leur mémoire, la réparation des dommages, aboutissant à une réconciliation nationale globale, préservant la dignité de tous les Syriens.