Le "Hamas" annonce des pourparlers directs avec Washington et révèle les conditions pour mettre fin à la guerre à Gaza.

Basem Naim, membre éminent du mouvement "Hamas", a confirmé que le mouvement mène des pourparlers directs avec des personnalités de l'administration américaine pour discuter des conditions de cessation des bombardements israéliens sur la bande de Gaza.
Naim a expliqué dans une interview à la chaîne britannique "Sky News" que les demandes du mouvement incluent l'échange de prisonniers, le retrait complet des forces israéliennes, la facilitation de l'entrée de l'aide humanitaire sans obstacles, ainsi que la reconstruction du secteur sans déplacement forcé de la population.
Naim a également indiqué que le "Hamas" était prêt à abandonner la gestion de Gaza, qu'il contrôle depuis 2006, si ses demandes étaient satisfaites, selon l'agence de presse allemande. Il a déclaré : "Nous avons également informé les Américains que nous sommes prêts, une fois de plus, à remettre immédiatement la gestion du secteur si la fin de cette guerre est atteinte".
Par ailleurs, des sources israéliennes ont signalé qu'au moins 20 otages sont toujours en vie à Gaza, tandis que le sort de trois autres reste incertain, en plus de la présence des restes de 35 autres otages.
Cela intervient alors que les États-Unis déploient des efforts intensifs pour garantir la libération du citoyen américain-israélien Ayyad Alkharim, dont la libération est considérée comme un signal de "Hamas" à Washington, dans une tentative de pousser le président américain Donald Trump à faire pression sur Israël pour accepter un accord mettant fin à la guerre de manière permanente.
Malgré le fait que l'administration américaine ne reconnaisse aucun contact officiel avec le "Hamas", classé par elle comme un "groupe terroriste", des rumeurs ont circulé sur des pourparlers directs entre les deux parties en mars dernier.
À cet égard, la porte-parole de la Maison Blanche, Caroline Levitt, a déclaré qu'Adam Boehler, l'envoyé spécial du président Trump pour les otages, était "autorisé à négocier avec n'importe quelle partie".