Facilités gouvernementales pour renforcer l'investissement dans les villes industrielles syriennes.

L'ingénieur Chhoud Abdel Aziz, directeur général de la ville industrielle de Cheikh Najjar dans la province d'Alep, a confirmé que le ministère de l'Économie et du Commerce extérieur, en collaboration avec les administrations des villes et zones industrielles, travaille à fournir des facilités pour soutenir l'investissement dans les zones industrielles.
Abdel Aziz a souligné les efforts déployés pour préparer un projet de système d'investissement répondant aux besoins de développement de l'industrie, en plus de réduire les charges fiscales et de fournir un soutien juridique, financier et technique aux investisseurs pour renforcer leurs projets.
Les opérations d'importation de machines de l'étranger vers les zones industrielles ont également été facilitées, avec des prévisions d'un volume d'investissement cette année atteignant au moins 300 %, en raison de l'augmentation des demandes de concession et de construction. Plusieurs industriels ont commencé à rénover leurs installations dans la ville industrielle en vue de les remettre en service dans les mois à venir.
Abdel Aziz a insisté sur le fait que la rencontre du ministre de l'Économie, Bassel Abdel Hanan, avec les industriels de la ville a été fructueuse, où les défis entravant la production ont été discutés, tels que les prix de l'électricité et la nécessité de les aligner sur ceux des pays voisins, en fonction des fluctuations du taux de change.
Le directeur général a également décrit l'infrastructure de la ville industrielle comme "délabrée", en particulier en ce qui concerne le réseau électrique, les stations de transformation, le pompage de l'eau et les systèmes d'égouts industriels et pluviaux, en plus de la nécessité de réparer les routes.
La ville industrielle de Cheikh Najjar à Alep est l'un des piliers fondamentaux du soutien au secteur industriel syrien, avec actuellement 960 établissements en activité dans la ville, tandis que 100 autres sont en préparation. Parmi les établissements en activité, il y a 18 établissements chimiques, 160 établissements alimentaires et techniques, et 44 établissements textiles, tandis que le nombre de parcelles industrielles attribuées s'élève à 4670, dont 1357 sont en construction.
D'autre part, des acteurs industriels et commerciaux à Alep ont appelé le gouvernement syrien à réaliser une justice fiscale et à renforcer la confiance entre les contribuables et l'administration fiscale, en demandant l'adoption d'une législation fiscale globale adaptée à la situation économique et sociale du pays.
Les militants ont également demandé de reconsidérer les taux de bénéfices nets et d'annuler les taxes de consommation, ainsi que de suspendre l'application des lois sur l'enquête fiscale et la lutte contre l'évasion fiscale, de réduire l'impôt sur le revenu des salaires et des traitements, d'annuler les frais supplémentaires sur la facture d'électricité, et de mettre fin à la double imposition.
Dans ce cadre, le ministre des Finances syrien, Mohamed Abazid, a annoncé qu'il travaillait à l'élaboration d'un nouveau système fiscal plus équitable et adapté à la réalité économique, visant à réaliser la justice fiscale et à alléger le fardeau financier sur les citoyens et les entreprises.