"Allez voir".. L'Europe envisage d'autoriser les Syriens à visiter leur pays.

Il a ajouté, selon les médias chypriotes dont le site "sigma live", que "le nouveau système d'enregistrement électronique d'entrée et de sortie, y compris les empreintes digitales, sera opérationnel aux frontières de l'Union européenne à partir du mois d'octobre prochain".
Il a souligné que "le plan nécessite du temps avant que tous les États membres de l'Union européenne ne s'y conforment".
Il a également indiqué que "son pays soutient la création d'un cadre juridique complet et efficace régissant le retour des ressortissants de pays tiers 'qui n'ont pas le droit de résider dans l'Union européenne'".
En ce qui concerne la Syrie, il a déclaré que "Chypre soutient depuis le début l'idée de renforcer la reprise rapide du pays (la reprise précoce) afin de créer les conditions propices à un retour sûr et digne".
Il a ajouté que "Chypre est d'accord avec le concept de visites 'Allez et voyez', c'est-à-dire permettre aux citoyens syriens de visiter leur pays sans perdre leur statut de protection internationale, afin de faciliter leur retour permanent ultérieurement".
Il a souligné que "pour éviter tout abus potentiel de ce programme, il est nécessaire de définir la durée pendant laquelle ces visites doivent avoir lieu, ainsi que le nombre de visites par famille".
Il convient de noter qu'à partir de février dernier, des responsables chypriotes ont déclaré que des centaines de Syriens qui avaient cherché refuge à Chypre il y a plus d'une décennie avaient retiré leurs demandes d'asile dans les semaines suivant la chute de Bachar al-Assad.
Le ministre chypriote de l'Immigration, Nicolas Yannides, a déclaré à l'agence Reuters : "Nous avons en Méditerranée 40 demandes d'asile présentées par des Syriens qui sont retirées quotidiennement depuis le 9 décembre 2024".
Chypre a déjà été critiquée à plusieurs reprises pour avoir violé les droits des migrants, selon des rapports d'organisations de défense des droits de l'homme.
En octobre 2024, la Cour européenne des droits de l'homme a statué que "Chypre avait violé le droit de deux citoyens syriens à demander l'asile après les avoir détenus avec plus de 20 autres personnes à bord d'un bateau en mer pendant deux jours avant de les renvoyer au Liban".