Grève générale menaçant le réseau de métro de Londres en raison d'un conflit sur les salaires et les heures de travail

Des milliers de travailleurs du métro de la capitale britannique Londres ont entamé, le dimanche 7 septembre, une grève ouverte menaçant de paralyser un système qui dessert des millions de personnes chaque jour, en raison d'un conflit avec la direction de l'entreprise concernant les salaires et les conditions de travail.
Le syndicat des chemins de fer, de la marine et des transports a annoncé que ses membres, "y compris les conducteurs, les responsables des signaux et les travailleurs de maintenance, feront grève à des moments différents jusqu'à jeudi prochain".
L'Autorité des transports de Londres, qui gère le métro, a averti des conséquences de cette grève. L'agence Associated Press a rapporté que l'autorité a déclaré : "Les services ont été gravement perturbés aujourd'hui dimanche, et il est prévu qu'il y ait peu ou pas de trains entre demain lundi et jeudi".
Le différend porte sur les demandes du syndicat de réduire les heures de travail hebdomadaires. À cet égard, la société de métro a "offert aux employés une augmentation de 3,4 % des salaires, mais le syndicat insiste pour réduire les heures de travail hebdomadaires de 35 heures à 32 heures", en exprimant que "l'Autorité des transports de Londres ne peut pas se le permettre".
De son côté, le syndicat a justifié son insistance sur ses demandes en soulignant la détérioration des conditions de travail, notant que "le nombre de personnes travaillant dans le métro a diminué d'environ deux mille employés depuis 2018", affirmant que "ses membres ressentent la pression due aux horaires de travail difficiles".