Massacre des secouristes à Gaza : détails choquants et aveu israélien
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Dans un crime qui a choqué le monde, l'armée d'occupation israélienne a reconnu sa responsabilité dans la mort de 15 Palestiniens, dont des secouristes et des travailleurs humanitaires, lors d'une opération militaire menée dans le sud de la bande de Gaza le 23 mars 2025. La reconnaissance est intervenue dans le cadre d'une enquête interne présentée au chef d'état-major israélien, révélant une série "d'erreurs sur le terrain" et de "défaillances dans les rapports", ayant entraîné trois tirs successifs visant des véhicules d'ambulance, de lutte contre l'incendie et même un véhicule des Nations unies, dans des circonstances qualifiées par l'armée de "tension sur le terrain et de vision limitée". L'enquête menée par l'état-major a indiqué que les forces avaient tendu une embuscade pour cibler des éléments du Hamas, mais avaient mal évalué la situation, pensant que les véhicules s'approchant du site constituaient une menace directe. Le commandant sur le terrain a été discipliné et démis de ses fonctions, tandis que des remarques officielles ont été adressées à d'autres officiers pour mauvaise gestion sur le terrain et présentation de rapports inexacts. Malgré les tentatives de l'armée de nier toute intention délibérée de ciblage, une vidéo filmée par l'une des victimes et retrouvée par les équipes de secours dans une fosse commune près de Rafah a montré que les ambulances et le camion de pompiers avançaient avec leurs gyrophares et feux de détresse allumés, portant des marques claires, lorsqu'ils ont été pris pour cible à bout portant. La vidéo, plus tard publiée par le New York Times, a documenté les derniers moments du massacre, avec des tirs continus pendant plus de cinq minutes, tandis qu'un secouriste récitait la profession de foi avant d'être tué. Le Croissant-Rouge palestinien a rejeté le rapport de l'armée israélienne, le qualifiant de "mensonger et visant à justifier un crime complet". Nibal Faris, porte-parole de l'association, a affirmé que le ciblage était délibéré, soulignant que les équipes de secours ne portaient pas d'armes et que toutes les indications étaient claires. Il a fallu cinq jours de négociations entre le Croissant-Rouge, les Nations unies d'une part, et l'armée d'occupation d'autre part, pour permettre aux équipes de recherche d'accéder au site et d'exhumer les corps des martyrs d'une tombe peu profonde aux côtés de leurs véhicules détruits. Certains corps présentaient des traces de tirs à la tête, à la poitrine et aux articulations, selon le rapport du médecin légiste Ahmed Dahir. Alors qu'un membre de l'équipe est toujours porté disparu à ce jour, les organisations soupçonnent qu'il a été soit tué, soit arrêté. Alors qu'Israël continue de nier toute exécution sur le terrain, les Nations unies et le Croissant-Rouge affirment que l'incident représente l'une des pires attaques contre les travailleurs humanitaires depuis des années. Le silence n'est plus efficace, et les faits filmés sont plus forts que toute justification, mettant en lumière une réalité qui ne peut être dissimulée par des excuses.