La France confirme : pas de vente ni d'expédition d'armes vers Israël après les manifestations au port de Marseille.
June 7, 20254 vuesTemps de lecture: 2 minutes
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Le ministre français de la Défense, Sébastien Lecornu, a confirmé la position claire de son pays de ne pas vendre d'armes à Israël, suite au refus des dockers du port de Marseille-Fos de charger des cargaisons militaires destinées au transport maritime vers le port de Haïfa, au nord d'Israël. Cela a été déclaré lors de son intervention sur la chaîne de télévision française "LCI", soulignant que la France ne vend pas directement d'armes à Israël, le considérant comme un concurrent majeur pour l'industrie de défense française. Le ministre a précisé que ce qui est vendu à Israël se limite à des "composants" destinés au système de défense "Dôme de fer", qui protège Israël contre les attaques de missiles et de drones, en plus d'éléments qui sont réexportés après une intervention industrielle en Israël, soulignant que toutes ces opérations sont soumises à un contrôle strict. Ces déclarations interviennent après le refus des dockers du port de Marseille-Fos de charger des cargaisons militaires, y compris des pièces d'armes produites par la société "Eurolineks", en signe de protestation contre "le génocide continu commis par le gouvernement israélien" dans la bande de Gaza. La société exploitante du port a indiqué que le navire avait quitté le port hier, vendredi, sans charger ces conteneurs. De son côté, le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Noël Barou, a expliqué que son pays ne fournit pas d'équipements militaires utilisés à Gaza, mais a souligné l'existence de "deux exceptions" concernant des composants permettant à Israël de se défendre, en particulier à travers le système du Dôme de fer, confirmant qu'il existe des équipements assemblés en Israël et destinés à la réexportation. Barou a ajouté que l'utilisation d'équipements de la société Eurolineks à Gaza constitue une violation de la loi par la société. Ces développements surviennent dans le contexte de la poursuite de la crise aiguë à Gaza, déclenchée après l'attaque du Hamas contre Israël en octobre 2023, ayant entraîné la mort de milliers de civils et l'enlèvement de centaines de personnes. En réponse, Israël a mené des frappes massives ayant causé des centaines de civils tués, selon les statistiques du ministère de la Santé de Gaza, reconnues par les Nations unies.