Des anciens responsables de la sécurité israélienne demandent à Trump de faire pression pour mettre fin à la guerre de Gaza

August 4, 202580 VuesTemps de lecture: 3 minutes
Des anciens responsables de la sécurité israélienne demandent à Trump de faire pression pour mettre fin à la guerre de Gaza

Cinq cent cinquante anciens responsables de la sécurité israélienne, dont d'anciens chefs des services de renseignement, du Shabak et du Mossad, ont appelé le président américain Donald Trump à intervenir pour mettre fin à la guerre dans la bande de Gaza, affirmant que le Hamas "ne représente plus une menace stratégique pour Israël".


Dans une déclaration publiée par le mouvement "Des leaders pour la sécurité d'Israël", lundi, il a été déclaré : "Notre avis professionnel est que le Hamas ne représente plus une menace stratégique pour Israël", demandant à Trump de "diriger les décisions du gouvernement israélien" et "d'exiger la fin de la guerre à Gaza".


Parmi les signataires de la déclaration, on trouve trois anciens chefs du Mossad : Tamir Pardo, Efraim Halevy et Danny Yatom, ainsi que quatre anciens chefs du Shabak : Nadav Argaman, Yoram Cohen, Yaakov Perry et Karmi Gilon, ainsi que les anciens ministres de la Défense Ehud Barak et Moshe (Bogie) Ya'alon, et l'ancien chef d'état-major Dan Halutz.


La déclaration a confirmé que "l'armée israélienne a depuis longtemps atteint les deux objectifs militaires possibles : démanteler l'infrastructure militaire du Hamas et mettre fin à son règne", notant que "le retour des otages ne peut être réalisé que par un accord, tandis que la poursuite des dirigeants restants du Hamas peut être différée".


Ami Ayalon, ancien chef du Shabak et l'un des signataires, a décrit la guerre comme "ayant été au départ une défense juste, mais elle ne l'est plus après l'atteinte des objectifs militaires", avertissant que "sa poursuite prive Israël de sa sécurité et de son identité".


La guerre a éclaté après l'attaque du Hamas dans le sud d'Israël le 7 octobre 2023, qui a fait 1219 morts, dont la plupart des civils selon des chiffres officiels. Israël a répondu par des opérations militaires à grande échelle à Gaza, qui ont coûté la vie à 60 839 Palestiniens, selon le ministère de la santé de la région, qui est considéré comme une source fiable par les Nations Unies.


Israël fait face à des pressions internationales croissantes pour un cessez-le-feu, surtout avec l'aggravation de la crise humanitaire à Gaza, tandis que certains ministres du gouvernement Netanyahu insistent pour poursuivre les opérations militaires et même pour réoccuper des parties de la région.


Les signataires ont estimé que "le cessez-le-feu permettra à Trump de former une coalition régionale pour soutenir une autorité palestinienne réformée pour gérer Gaza au lieu du Hamas", affirmant que "Trump jouit d'une crédibilité auprès des Israéliens et peut convaincre Netanyahu de mettre fin à la guerre et de récupérer les otages".

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