Avec la participation de la ministre des Affaires sociales et du Travail, Hind Kabawat, l'atelier "Justice transitionnelle en Syrie.. Perspectives et défis" poursuit ses travaux pour le deuxième jour, au Centre des conférences Rida Saïd.
Les participants à l'atelier ont discuté des droits des victimes, de l'alignement des mécanismes internationaux avec le processus national de justice transitionnelle, pour élaborer une feuille de route pour son application en Syrie.
Dans son discours lors de l'atelier, la ministre Kabawat a parlé du début d'une ère de dialogue et de débats libres sans restrictions, soulignant que la justice transitionnelle est une responsabilité nationale commune. Le ministère travaillera pendant cette période à relier l'État aux citoyens, à collaborer avec la société civile et les organisations locales et internationales, à réaliser la justice sociale qui est la base de la véritable paix, à briser les cercles de marginalisation, de pauvreté et d'exclusion, et à établir un organisme pour les détenus et les disparus.
La ministre a également souligné l'importance de la justice pour les victimes dans la phase de transition, sur le plan humain et social, en activant des politiques sociales comprenant des consultations et des discussions avec les proches des victimes et les personnes touchées par la guerre, garantissant ainsi leurs droits, leur dignité, et en leur donnant la parole pour qu'ils puissent jouer leur rôle dans la construction du pays. Elle a souligné que les reconnaître et reconnaître leurs grandes pertes est un devoir et un principe éthique, et que les responsables de leurs souffrances doivent présenter des excuses publiques.
Kabawat a appelé à la mise en œuvre d'une initiative nationale pour créer un registre des disparus, fournir un soutien psychologique à leurs familles, soulignant les principaux domaines sur lesquels il faut travailler pendant la phase de justice transitionnelle, notamment les orphelins, les mendicants, les personnes touchées par la guerre, le soutien aux proches des disparus, la fourniture de logements et d'éducation aux victimes et la garantie de leur avenir.
Lors de sa participation aux sessions de l'atelier, le directeur général de la Défense civile syrienne, Munir Mustafa, a souligné la nécessité de réaliser la justice transitionnelle et la responsabilité, de documenter et d'archiver les histoires, les tragédies et les violations systématiques de tout en Syrie, d'adopter des lois aidant à collecter et archiver les données, de travailler à la découverte des fosses communes et des faits liés aux disparus, de fournir des informations à leurs proches, et de mener des dialogues et des sessions permanentes avec les proches des victimes.