Des explosions secouent Téhéran tôt le matin après des frappes israéliennes surprises.

Israël a lancé tôt le matin du vendredi 13 juin une série de frappes aériennes contre des sites en Iran, déclarant l'état d'alerte sur le front intérieur en prévision de toute riposte de Téhéran. Les médias iraniens ont rapporté que de violentes explosions ont été entendues dans divers endroits de la capitale Téhéran, touchant plusieurs quartiers résidentiels, provoquant des incendies et faisant plusieurs morts, dont des enfants. Alors que la télévision officielle iranienne a confirmé que le quartier général des Gardiens de la Révolution à Téhéran faisait partie des cibles des frappes, un témoin à Natanz a signalé avoir entendu des explosions près de l'installation nucléaire de Natanz. En même temps, les autorités iraniennes ont suspendu tous les vols de et vers l'aéroport de Téhéran, et les systèmes de défense aérienne ont été placés en état d'alerte maximale. Suite à l'escalade, la direction iranienne a tenu une réunion de haut niveau pour évaluer la situation et discuter des moyens de riposte, selon un responsable iranien cité par l'agence Reuters. De son côté, le ministre de la Défense israélien, Yisrael Katz, a déclaré qu'Israël avait mené une "frappe préventive" visant à contrer une menace imminente, évoquant la possibilité d'attaques de missiles et de drones contre Israël dans les heures ou les jours à venir. Parallèlement, l'armée israélienne a annoncé que l'opération s'inscrivait dans une "attaque préventive contre le programme nucléaire iranien", confirmant la réalisation de la première phase des frappes visant des sites militaires et nucléaires en Iran. L'armée a émis des consignes pour modifier les directives de sécurité publique, incluant la suspension des activités éducatives, l'interdiction des rassemblements et la réduction de la présence sur les lieux de travail. Un responsable militaire israélien a révélé que les frappes ont probablement entraîné la mort de plusieurs hauts commandants des forces armées iraniennes, dont le chef d'état-major, ainsi que plusieurs scientifiques nucléaires éminents, soulignant que l'opération pourrait se poursuivre longtemps dans le but d'éliminer la "menace existentielle" que représente l'Iran. En revanche, des sources américaines ont confirmé à Reuters qu'Israël avait mené ces frappes sans coordination ni soutien direct des États-Unis, qui ont rapidement organisé une réunion d'urgence présidée par le président américain Donald Trump, soulignant que leur pays reste engagé envers des solutions diplomatiques concernant le dossier nucléaire iranien. Dans un développement ultérieur, l'agence iranienne Fars a signalé que les défenses aériennes avaient été de nouveau activées dans le ciel de Téhéran, indiquant une poursuite des tensions et la préparation de l'Iran à un possible escalade supplémentaire.