La Banque centrale européenne maintient les taux d'intérêt et confirme la solidité de l'économie de la zone euro

Cette décision intervient après une série de réductions observées au cours du premier semestre de l'année, la Banque centrale européenne ayant maintenu le taux constant depuis juin, indiquant que toutes les options de politique monétaire restent sur la table, y compris la possibilité de revenir à un assouplissement monétaire si nécessaire.
Lors d'une conférence de presse, Lagarde a déclaré que l'inflation évolue dans les niveaux ciblés et que l'incertitude concernant le commerce mondial commence à diminuer après la signature de plusieurs accords tarifaires, notamment l'accord de l'Union européenne qui a imposé des droits de 15 % sur la plupart des importations en provenance des États-Unis.
Bien que des prévisions indiquent une baisse de l'inflation en dessous de l'objectif de 2 % l'année prochaine, les marchés ont réduit leurs paris sur une nouvelle baisse des taux, les estimations ne suggérant qu'une probabilité de 40 % d'une nouvelle réduction d'ici le printemps prochain, par rapport à des prévisions antérieures plus optimistes.
On s'attend à ce que le taux d'inflation dans la zone euro atteigne 1,9 % d'ici 2027, avec une inflation sous-jacente à 1,8 %, ce qui reflète une relative stabilité mais en dessous des niveaux ciblés.
Les opinions des membres du Conseil de la Banque centrale européenne varient, les membres les plus durs considérant que l'économie résiste aux tensions commerciales, soutenue par la consommation intérieure, tandis que les partisans de l'assouplissement avertissent que les droits de douane et les effets de la politique monétaire américaine pourraient affaiblir la croissance et exercer une pression sur les prix.
Des observateurs ont également noté que les troubles politiques en France, qui ont entraîné une hausse des rendements obligataires, représentent une préoccupation supplémentaire pour les décideurs de la Banque centrale européenne.