Dans un avertissement sanitaire urgent, les autorités britanniques ont annoncé la propagation du choléra dans le pays après que plusieurs citoyens ont été infectés par la maladie en buvant de l'eau sainte contaminée provenant d'un puits célèbre près de la frontière éthiopienne-soudanaise.
Le puits, connu sous le nom de "Barmel Georges", est réputé pour ses pouvoirs de guérison et spirituels puissants, les habitants de la région croyant en sa capacité à guérir les maladies et à chasser les mauvais esprits.
Ce qui semblait être une source de guérison s'est transformé en une menace sanitaire dangereuse !
Quatre Britanniques ont contracté la maladie grave après avoir consommé cette eau, l'un d'eux ayant été transféré en soins intensifs.
Les tests ont révélé que l'eau était contaminée par une souche résistante aux antibiotiques de la bactérie du choléra, rendant le traitement plus difficile.
Il s'est avéré qu'un des patients avait bu directement de l'eau lors de sa visite au puits, tandis qu'un autre avait ramené des bouteilles au Royaume-Uni et les avait partagées avec ses amis et sa famille, entraînant une propagation locale de l'infection, jusqu'à atteindre l'Allemagne où trois autres personnes ont été infectées après avoir été exposées à l'eau ou à son éclaboussure.
Les enquêtes se poursuivent sur cet incident inquiétant qui soulève des inquiétudes quant à la possibilité du retour des maladies transmises par l'eau, qui avaient disparu depuis le XIXe siècle grâce aux réseaux d'eau et d'assainissement modernes au Royaume-Uni.
Le choléra, qui provoque une diarrhée aqueuse sévère pouvant entraîner la mort en quelques heures s'il n'est pas traité rapidement, refait surface.
Les autorités sanitaires britanniques recommandent aux médecins de surveiller les cas de diarrhée aiguë chez les patients d'origine éthiopienne et de les interroger sur leur consommation d'eau sainte importée.
Elles ont également lancé des campagnes de sensibilisation en Éthiopie depuis le début de l'année 2024 pour mettre en garde contre les dangers de la consommation d'eau non traitée, même si elle est considérée comme sacrée.
Cet incident met en lumière le risque de propagation des maladies lors des voyages religieux ou touristiques, soulignant la nécessité de sensibilisation à la santé et de mesures préventives pour éviter la propagation des maladies infectieuses.