Ministre des Affaires étrangères égyptien : Nous travaillons à contrecarrer le plan de déplacement des Palestiniens

Le ministre égyptien des Affaires étrangères, Sameh Choukri, a déclaré que les pourparlers pour mettre fin à la guerre à Gaza ont atteint des stades avancés et que de nombreuses questions ont été résolues, tandis qu'il reste une question en suspens sur laquelle des efforts sont déployés pour la résoudre autant que possible.
Choukri a ajouté, lors de déclarations à la presse dimanche, que l'Égypte, en collaboration avec le Qatar et en coordination avec les États-Unis, travaille avec les parties israélienne et palestinienne pour exercer une pression maximale afin d'aboutir rapidement à un accord, car la situation humanitaire a atteint des niveaux catastrophiques sans précédent dans l'histoire du conflit israélo-palestinien, et dans l'histoire du monde civilisé qui brandit les drapeaux des droits de l'homme et du respect de la Charte des Nations unies, du droit international et du droit international humanitaire.
Choukri a souligné que "malheureusement, la communauté internationale a échoué de manière flagrante à ce test en permettant que ces crimes continus se produisent sous les yeux et les oreilles du monde".
Il a réaffirmé que le déplacement des Palestiniens est une ligne rouge que l'Égypte ne permettra pas de franchir, soulignant que le plan arabo-islamique garantit la reconstruction du secteur sans nécessiter le départ de ses habitants.
En réponse à une question sur les chances de prévenir le déplacement, Choukri a déclaré : "Bien sûr, absolument", précisant que dès qu'un accord de cessez-le-feu sera conclu à Gaza, l'Égypte lancera un appel à la conférence internationale du Caire pour la reconstruction précoce et la reprise, avec une large participation internationale pour mettre en œuvre le plan arabo-islamique et contrecarrer le plan de déplacement "que nous n'autoriserons pas".
Le ministre égyptien a parlé de "parties qui tentent de perturber les relations avec des pays frères et qui essaient, à travers leurs plateformes médiatiques mensongères, de s'en prendre au rôle égyptien en disant : pourquoi le passage de Rafah est-il fermé ?!"