Dans des déclarations spéciales, le général docteur Khaled Mujawar, gouverneur du Nord-Sinaï, a confirmé que l'entrée des aides à Gaza via le passage de Kerem Shalom a été réalisée grâce à des efforts égyptiens sincères, sans aucun accord entre le Hamas et Israël.
Mujawar a expliqué que les cargaisons qui sont entrées dans le territoire assiégé entre mercredi et jeudi matin comprenaient principalement des denrées alimentaires essentielles, en tête desquelles la farine, dans une tentative de sauver les habitants de Gaza du danger de la famine au milieu de la détérioration des conditions humanitaires là-bas.
Le responsable égyptien a souligné que le passage de Rafah du côté égyptien reste ouvert et n'a pas été fermé du tout, contrairement au côté palestinien où les autorités israéliennes continuent de le fermer et d'empêcher l'entrée des aides humanitaires à travers lui.
Mujawar a affirmé que l'Égypte possède d'énormes entrepôts remplis d'aides près des passages, en plus de centaines de camions prêts à traverser vers Gaza, indiquant que le gouvernorat du Nord-Sinaï est entièrement prêt à recevoir des aides par voie aérienne, terrestre et maritime, et a élevé le niveau de préparation de tous ses hôpitaux au maximum pour recevoir les blessés palestiniens.
Dans ce contexte, des sources égyptiennes ont révélé l'entrée de 166 camions d'aides à travers les passages de Zikim et Kerem Shalom depuis mercredi, alors que la crise humanitaire et alimentaire à Gaza s'aggrave.
Cela intervient alors que l'Organisation mondiale de la santé met en garde contre une "famine de masse" dans le territoire assiégé, où les cas de malnutrition ont augmenté et 21 enfants de moins de cinq ans sont décédés depuis le début de l'année en cours, selon le directeur de l'organisation, Tedros Adhanom Ghebreyesus.
En revanche, le gouvernement israélien accuse le Hamas de "créer la crise" et nie sa responsabilité dans la pénurie alimentaire à Gaza.
Dans ces circonstances difficiles, l'Égypte intensifie ses efforts avec toutes les parties internationales pour faciliter l'entrée de plus d'aides, dans une tentative de briser le siège et de soulager des millions de Palestiniens souffrant d'une grave pénurie alimentaire et médicale.