Lors d'une plaidoirie cruciale devant la Cour internationale de justice, l'Égypte a vigoureusement défendu les droits du peuple palestinien, mettant en garde contre les pratiques israéliennes dans les territoires occupés qui constituent une violation flagrante du droit international, cherchant à contrecarrer le droit au retour et à imposer une nouvelle réalité par la force.
La délégation égyptienne, dirigée par l'ambassadeur Hatem Abdel Qader, assistant du ministre des Affaires étrangères pour les affaires juridiques internationales et les traités, a souligné que l'occupation israélienne ne se limite pas à une simple domination militaire, mais inclut des politiques délibérées visant à expulser les Palestiniens de leurs terres et à les priver des éléments essentiels de la vie.
La délégation a affirmé que les graves violations commises par Israël contreviennent aux principes du droit international humanitaire et des droits de l'homme, faisant partie d'un plan plus large d'annexion effective des territoires palestiniens, soutenu par des lois de la Knesset et des déclarations publiques de dirigeants israéliens.
La plaidoirie a mis l'accent sur le droit des Palestiniens à l'autodétermination, y compris leur développement économique, social et culturel sur leur terre, rejetant les tentatives de saper l'UNRWA et de tarir ses sources de financement.
La délégation a également souligné la poursuite par Israël des expulsions forcées depuis octobre 2023, sous le nom de "décrets d'évacuation", ayant entraîné le déplacement forcé des Palestiniens vers des endroits dépourvus des conditions de vie les plus élémentaires.
Les accusations égyptiennes ont également inclus l'utilisation par Israël de la politique de siège et de famine à Gaza comme arme contre les civils, les passages frontaliers étant délibérément fermés, empêchant l'entrée de nourriture, d'eau, de carburant et de fournitures médicales.
La délégation a souligné que l'agression israélienne brutale contre Gaza a entraîné la mort de plus de 52 000 civils, principalement des femmes et des enfants, en plus de la destruction systématique des infrastructures et du ciblage délibéré des travailleurs humanitaires et médicaux.
En conclusion, la délégation a demandé à la Cour de rendre un avis consultatif confirmant que la poursuite de l'occupation israélienne constitue une violation du droit international, obligeant Israël à réparer les dommages, à lever immédiatement le siège sur Gaza sans condition, à faciliter l'entrée des aides par tous les passages, à garantir la mise en œuvre immédiate de la résolution du Conseil de sécurité n° 2735, et à fournir un plan d'aide complet aux civils palestiniens.
Elle a également insisté sur la nécessité de ne pas entraver les activités des Nations unies et de ses agences, en particulier en raison du ciblage du passage de Rafah, qui a entraîné une catastrophe humanitaire après avoir été transformé d'une porte de secours en une zone de bombardement et de saisie.