Le ministère de la Santé égyptien a poursuivi ses campagnes rigoureuses contre les centres de beauté non autorisés, en annonçant hier jeudi la fermeture de deux centres à New Cairo (Le Caire) et Cheikh Zayed (Gizeh), après avoir découvert de graves violations sanitaires et l'absence de licences légales.
Le porte-parole du ministère, le Dr Hossam Abdel Ghaffar, a expliqué que les départements du traitement gratuit et de l'inspection pharmaceutique, en coordination avec les forces de sécurité, ont perquisitionné les deux centres et ont constaté qu'ils fonctionnaient sans autorisation, ce qui constitue une violation de la loi n° 153 de 2004 régissant les établissements médicaux.
Lors de la perquisition, des appareils laser et des équipements de nettoyage de la peau non autorisés ont été saisis, ainsi que des produits cosmétiques tels que des fillers et du botox non conformes aux normes médicales, en plus de médicaments et injections d'origine inconnue, en violation de la loi pharmaceutique.
La plus grande surprise a été de constater que la responsable d'un des centres n'était pas médecin, mais seulement titulaire d'un diplôme en gestion et secrétariat, exerçant la profession de médecin esthétique en violation explicite de la loi n° 415 de 1954 régissant l'exercice de la profession médicale.
Il est également apparu que les deux centres manipulaient des déchets médicaux dangereux sans aucune autorisation ni mesure de sécurité, ce qui constitue un danger pour la santé publique.
Le Dr Hisham Zaki, chef du département central des établissements médicaux non gouvernementaux, a confirmé que les centres ont été scellés et que des procès-verbaux officiels ont été dressés pour les saisies, en vue de prendre des mesures légales à l'encontre des contrevenants.
Cela s'inscrit dans le cadre d'une série de campagnes continues menées par le ministère de la Santé pour traquer les établissements médicaux non autorisés, ayant entraîné la fermeture de plusieurs centres de beauté et cliniques ces dernières semaines, certains proposant des traitements dermatologiques sans contrôle.
Le ministère a appelé les citoyens à vérifier les licences des cliniques et des médecins avant de recevoir tout service médical ou esthétique, afin de préserver leur santé et leur sécurité.