Fièvre de la "chikungunya" .. Un virus se propage dans les îles de l'océan Indien et menace la vie de milliards de personnes

L'Organisation mondiale de la santé a annoncé que la France et l'Italie ont enregistré des cas de transmission locale du virus "chikungunya", mettant en garde contre la propagation du virus à l'échelle mondiale, mettant ainsi la vie de près de 5,6 milliards de personnes en danger.


L'organisation a indiqué que l'Europe continue de surveiller des cas importés liés à l'épidémie du virus dans les îles de l'océan Indien, signalant que la France a déjà enregistré des cas d'infection locale, tandis que des cas suspects ont été signalés en Italie.

Le rapport de l'organisation a souligné que le virus continue de se propager dans plusieurs régions de l'océan Indien, touchant un grand nombre de personnes dans des îles et des pays comme Madagascar, la Somalie et le Kenya.

L'Asie du Sud connaît également une vague d'épidémie, l'Inde ayant enregistré la plus grande propagation du virus en 2024, tandis que les épidémies se poursuivent actuellement au Sri Lanka et au Bangladesh.

Selon les données de l'Organisation mondiale de la santé, la "chikungunya" est une maladie virale relativement rare mais a été signalée dans 119 pays à ce jour.

L'organisation souligne que la faiblesse de l'immunité communautaire dans certaines régions peut entraîner des épidémies rapides touchant jusqu'à 75 % de la population, mettant ainsi une pression énorme sur les systèmes de santé.

L'organisation a averti que toute personne voyageant dans des zones où le virus est répandu et n'ayant pas été précédemment infectée ou vaccinée pourrait être exposée à une infection par des piqûres de moustiques.

Elle a appelé les voyageurs à prendre des mesures préventives telles que l'utilisation de répulsifs anti-moustiques, le port de vêtements couvrant le corps et l'utilisation de moustiquaires dans les lieux de sommeil.

L'organisation a également souligné l'existence de deux vaccins approuvés contre la "chikungunya" dans plusieurs pays ou recommandés pour les groupes les plus à risque, bien qu'ils n'aient pas encore été largement adoptés.

Par ailleurs, l'agence russe "Rospotrebnadzor" a confirmé qu'elle surveille l'évolution de la propagation de la maladie en Chine, indiquant qu'aucun cas importé n'a été enregistré en Russie et excluant actuellement tout risque épidémique dans le pays.

Il convient de noter que la fièvre de la "chikungunya" est une infection virale transmise par les piqûres de moustiques, provoquant une forte fièvre, des maux de tête, des douleurs musculaires et articulaires.

Bien que la maladie ne provoque généralement pas de complications graves, elle peut représenter une menace pour les personnes âgées et les personnes immunodéprimées, ses zones d'endémie comprenant l'Afrique, l'Asie du Sud, les îles de l'océan Indien, ainsi que certaines parties de l'Amérique latine comme le Mexique et le Guatemala.