Morts et blessés lors d'un bombardement sur la ville de Manbij.

Une femme est décédée et un certain nombre de civils ont été blessés lors d'un bombardement de roquettes visant des zones civiles dans la campagne de la ville de Manbij, à l'est de la province d'Alep en Syrie.
Selon la "Défense civile syrienne", dans une publication sur sa page officielle sur la plateforme "Facebook", "un bombardement de roquettes a eu lieu tôt ce matin, samedi 15 février, dans des quartiers résidentiels de la ville de Manbij".
La Défense civile syrienne a accusé les "Forces démocratiques syriennes" connues sous le nom de "FDS" d'avoir causé la mort d'une personne et blessé plusieurs autres.
La Défense civile a ajouté que "le bombardement a visé les maisons des civils, la route principale et une mosquée du village d'Al-Khafsah dans la campagne de Manbij à l'est d'Alep, tôt ce matin".
Selon la "Défense civile", le bombardement a entraîné la mort d'une femme et blessé six autres personnes.
La "Défense civile" a considéré que "le ciblage des infrastructures publiques, des lieux de culte et des biens civils est une violation flagrante des normes internationales".
Des pages d'actualités locales de la ville d'Al-Khafsah ont rapporté qu'un "bombardement de roquettes a visé des maisons appartenant à des civils, causant des morts et des blessés parmi ses habitants".
Des affrontements ont lieu entre les "FDS" et les forces de l' "Armée nationale" au barrage de Tichrine à l'est de la ville de Manbij, après que l' "Armée nationale" ait repris la ville de Manbij et le mont Rifaat aux "FDS" dans le cadre de son opération "Aube de la liberté" lancée le 30 novembre 2024.
D'autre part, les "FDS" accusent la Turquie d'avoir bombardé un rassemblement de civils qui s'étaient regroupés pour manifester près du barrage de Tichrine malgré les combats et les bombardements mutuels.
La Turquie affirme pour sa part que les "FDS" utilisent des civils comme "boucliers humains" dans cette région, ce qui constitue une violation du droit international.