Sanctions britanniques contre Israël en raison de la guerre à Gaza.
May 21, 20254 vuesTemps de lecture: 2 minutes
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Dans une mesure frappante reflétant l'escalade des tensions diplomatiques, le ministre britannique des Affaires étrangères, David Lammy, a annoncé la suspension des négociations de l'accord de libre-échange avec Israël, en raison de l'intensification de ses opérations militaires dans la bande de Gaza. Cette décision a été prise en même temps que l'ambassadrice israélienne à Londres, Tzipi Hotovely, a été convoquée en raison des récentes mesures prises par Tel Aviv. Lammy a souligné que son pays ne peut rester silencieux face aux pratiques israéliennes, indiquant que l'approche adoptée par le gouvernement israélien dans la gestion de la guerre à Gaza nuit aux relations bilatérales entre les deux pays. Dans une escalade supplémentaire, la Grande-Bretagne a imposé des sanctions à sept cibles, dont des colons israéliens et des entités en Cisjordanie, pour des actes de violence contre les Palestiniens, conformément au régime de sanctions des droits de l'homme mondial. Dans une position britannique avancée, le Premier ministre Keir Starmer a appelé à un arrêt immédiat des hostilités, exprimant sa consternation face à la souffrance des enfants à Gaza, affirmant que l'escalade israélienne est inacceptable. Cette position britannique coïncide avec une condamnation forte du président français Emmanuel Macron et du Premier ministre canadien Mark Carney, qui ont averti de prendre des "mesures concrètes" à moins qu'Israël ne cesse ses opérations militaires et ne lève les restrictions sur l'entrée de l'aide humanitaire. Les pressions internationales s'intensifient, tandis que des milliers de camions chargés d'aide humanitaire attendent d'entrer à Gaza, au milieu d'appels répétés au Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu pour lever le blocus.