La Grande-Bretagne et la France accusent Poutine de bloquer les négociations pour un cessez-le-feu en Ukraine.

Dans une intensification de la pression internationale sur Moscou, la Grande-Bretagne et la France ont critiqué le président russe Vladimir Poutine pour son retard à répondre aux initiatives de cessez-le-feu en Ukraine, lui demandant de répondre immédiatement aux propositions américaines pour mettre fin au conflit.
Cela est survenu après que la Russie a rejeté une offre américaine de cessation des hostilités pendant 30 jours, des responsables du Kremlin qualifiant les efforts pour mettre fin à la guerre de "prenant beaucoup de temps".
Lors d'une conférence de presse conjointe au siège de l'OTAN, le ministre britannique des Affaires étrangères David Lammy, aux côtés de son homologue français Jean-Noël Barrot, a souligné la solidarité entre les deux pays en déclarant : "Il est clair que Poutine complique les choses et cherche à ralentir".
Les deux pays dirigent une coalition internationale appelée "Alliance des volontaires" visant à former une force internationale pour surveiller tout accord de paix potentiel en Ukraine.
Lammy a confirmé que Poutine "continue de bombarder les civils et les infrastructures ukrainiennes malgré ses appels à un cessez-le-feu", ajoutant : "Nous voyons vos actions, et nous ne les ignorerons pas".
Pour sa part, Barrot a noté que l'Ukraine avait accepté depuis des semaines les conditions de la trêve, tandis que la Russie tardait à répondre aux demandes américaines, exprimant également son inquiétude face à l'escalade des mouvements militaires russes, notamment après la décision de Poutine de recruter 160 000 soldats supplémentaires.
Cette déclaration intervient alors que des dirigeants militaires de la coalition se préparent à se réunir à Kiev, tandis que les ministres de la Défense de l'OTAN tiendront une réunion la semaine prochaine pour discuter des développements récents.