Ben Farhan: Israël refuse la visite de la délégation arabe en Cisjordanie en raison de son manque de sérieux envers la paix.
June 1, 20254 vuesTemps de lecture: 2 minutes
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En raison du blocage par Israël des efforts de cessation des hostilités, notamment en refusant l'entrée du Comité ministériel arabe à Ramallah pour rencontrer le président Abbas, à travers les territoires palestiniens contrôlés par Israël. Ce refus israélien a été suivi d'une série de déclarations arabes condamnant cette action. Lors de la conférence de presse du Comité ministériel arabe islamique, tenue dans la capitale jordanienne Amman, le ministre saoudien des Affaires étrangères, Faisal bin Farhan, a déclaré que le refus d'Israël de permettre la visite du Comité ministériel arabe islamique en Cisjordanie confirme son "rejet de toute tentative sérieuse de paix". Le ministre saoudien a souligné que l'Autorité palestinienne est "la partie rationnelle face à une partie qui rejette les efforts diplomatiques". Il a ajouté que la réunion avec le président palestinien a abordé la question d'un cessez-le-feu à Gaza, du retrait des forces israéliennes, de la libération des otages et de l'acheminement de l'aide humanitaire. Il a souligné que l'Autorité palestinienne est confrontée à une partie qui ne veut aucune solution. Le ministre jordanien des Affaires étrangères, Ayman Safadi, a déclaré que la décision d'Israël d'interdire la visite de la délégation ministérielle arabe à Ramallah "reflète son arrogance et son extrémisme". Il a ajouté : "Nous voulons une paix juste et nous travaillons pour cela, tandis que le gouvernement israélien poursuit sa guerre contre Gaza et cible les Palestiniens". Il a souligné : "Nous avons souligné lors de la réunion avec le président palestinien l'importance d'un cessez-le-feu à Gaza et de l'acheminement de l'aide humanitaire". De son côté, le ministre égyptien des Affaires étrangères, Sameh Shoukry, a déclaré que le refus d'Israël d'autoriser la délégation ministérielle arabe à se rendre à Ramallah pour rencontrer le président Abbas est "une preuve de l'arrogance de Tel Aviv". Il a ajouté : "Nous avons discuté avec le président palestinien de la situation catastrophique dans la bande de Gaza", précisant que "la politique de famine menée par Israël dans la bande de Gaza viole les droits humains les plus élémentaires". Il a ajouté : "Nous encourageons la France et d'autres pays à reconnaître l'État palestinien". Il a poursuivi : "Nous avons longuement discuté des efforts intensifs en vue de la reconnaissance de l'État palestinien et de la coordination avec la France et d'autres pays".