Pékin et Moscou : un "alliance d'intérêts" que les menaces de Washington ne peuvent ébranler
August 4, 202564 VuesTemps de lecture: 2 minutes

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Les contours de la géopolitique mondiale changent dans certaines de ses parties, tandis que les alignements dessinés par l'urgence des intérêts restent inchangés, et peut-être plus solides qu'auparavant. La Chine et la Russie se sont affirmées comme des alliés sur le plan sécuritaire et économique, malgré les bouleversements sur la scène mondiale.
Washington se tient à proximité de cette alliance et la regarde avec méfiance en raison du poids militaire et économique des deux pays, qui ne peut être sous-estimé.
Récemment, la Russie subit une pression américaine ancienne et nouvelle, en raison de son entêtement sur le dossier ukrainien et de son refus de céder aux tentatives de Trump d'aboutir à un apaisement menant finalement à un accord de paix.
La pression américaine a des aspects économiques, et c'est l'un des moyens qui pourrait plier Moscou, même moralement, mais les vents chinois sont totalement contraires aux désirs de Trump.
Pékin a rejeté sa demande d'arrêter d'acheter du pétrole russe, en réponse à sa menace d'imposer des droits de douane sur les importations de pétrole et de sources d'énergie en provenance de Russie.
Le refus chinois est exprimé par un communiqué du ministère des Affaires étrangères chinois, soulignant qu'il "n'a aucune intention de revoir sa politique énergétique en raison des pressions extérieures".
Pékin a utilisé un ton de refus d'exécuter les diktats américains en déclarant : "Aucune pression ne peut nous empêcher de répondre aux besoins énergétiques de notre pays".
Il a été également indiqué que la Chine "garantira toujours la satisfaction de ses besoins énergétiques en fonction de ses intérêts nationaux, et que l'intimidation et les pressions ne seront d'aucune utilité".