La main criminelle a pénétré dans la maison de l'artiste Diala Salhi Al-Wadi, fille du musicien irakien défunt Salhi Al-Wadi, dans le quartier huppé de Maliki à Damas, où elle a été attaquée par des tireurs armés dimanche soir, ce qui a conduit à sa mort par strangulation dans un crime choquant qui a secoué le milieu artistique et culturel syrien.
Selon des sources officielles, le criminel a poursuivi Diala jusqu'à l'entrée de sa maison avant de l'envahir et de commettre son crime brutal, puis de s'emparer de sommes d'argent et de bijoux en or, avant de prendre la fuite.
Le "Observatoire syrien des droits de l'homme" a confirmé que l'incident s'est produit de manière violente et dans le but de voler, tandis que la branche des enquêtes criminelles a commencé à enquêter et à rassembler des preuves pour éclaircir les circonstances de l'incident et arrêter le coupable.
Diala Al-Wadi, qui possède les nationalités britannique et irakienne, a vécu à Damas pendant des années et était l'un des visages artistiques brillants, ayant participé à plusieurs spectacles théâtraux et productions télévisées.
Elle était diplômée de l'Institut supérieur des arts dramatiques de la promotion de 1986, au sein d'une génération comprenant des noms éminents tels que le défunt Hatim Ali, Ghassan Massoud et Dalal Al-Rahbi.
Fille du grand musicien Salhi Al-Wadi, fondateur de l'Institut supérieur de musique et de l'orchestre symphonique national syrien, elle portait un riche héritage artistique et culturel, son père étant considéré comme l'une des figures les plus marquantes de la musique arabe moderne, ayant enrichi la scène artistique syrienne et arabe en formant des générations de musiciens.
L'incident a laissé un choc profond dans le milieu artistique, où de nombreux artistes l'ont pleurée, y compris l'artiste Shukran Murtaja qui l'a décrite comme une amie précieuse et la fille du professeur musicien, priant pour sa miséricorde et la patience de sa famille et de ses proches.
L'artiste Qassem Malhou a également exprimé sa profonde tristesse, affirmant que Diala était "une brise de raffinement et de culture", présentant ses condoléances à sa famille et à ses camarades de promotion à l'institut supérieur.
Pour sa part, l'artiste Maher Sleibi a exprimé son grand chagrin pour la perte de son amie et camarade d'études, évoquant les souvenirs de sourire et de chaleur que Diala avait, exprimant sa grande tristesse de l'avoir perdue de cette manière douloureuse.
Les autorités compétentes poursuivent leurs investigations et la collecte de preuves, tout en insistant sur la nécessité de vérifier les faits et de ne pas céder aux rumeurs qui circulent sur les réseaux sociaux, et d'attendre la publication d'informations officielles.
À ce jour, aucun détail officiel n'a été annoncé concernant les cérémonies d'inhumation ou de condoléances, dans l'attente de connaître davantage de résultats des enquêtes.