Colère en Égypte après la mort d'un jeune "titulaire de visa" abattu par la police libyenne

La mort du jeune égyptien Salah Abdullah Al-Mahfouzi, abattu par des éléments de la police libyenne, a suscité une large vague de colère parmi les tribus et clans de la province de Marsa Matrouh, au nord de l'Égypte. Les réactions en colère ont suivi une descente de la police dans la "zone d'Amsa'id" en Est-libye il y a plusieurs jours, ce qui a conduit à la mort du jeune homme qui "était entré en Libye avec un visa officiel".
En réponse à l'incident, le vice-commandant général de l'armée libyenne, le général de corps d'armée Saïd Al-Hifter, a ordonné aux "autorités compétentes d'ouvrir une enquête immédiate sur l'incident". Le parquet militaire libyen a également agi immédiatement, émettant des ordres d'arrestation contre deux éléments de la police soupçonnés d'être impliqués dans l'incident afin d'entendre leurs déclarations et de connaître les circonstances de l'événement.
Le corps du jeune homme a d'abord été transféré à "l'hôpital de Tobrouk" avant d'être renvoyé plus tard en Égypte.
Cet incident survient seulement quelques jours après un autre événement qui a suscité l'opinion publique, où un autre jeune égyptien a été "terrorisé par un lion" par un propriétaire de ferme libyen, qui a "documenté la scène en vidéo et l'a diffusée sur les réseaux sociaux".
Le "bureau du procureur général en Libye" a annoncé que les résultats de l'enquête sur cet incident ont révélé que "la police a arrêté le coupable et l'a placé en détention préventive dans le cadre de l'enquête. Les animaux sauvages que le jeune libyen élevait, ainsi que ses biens, ont également été saisis jusqu'à la fin des enquêtes".