"Amnesty International" demande au gouvernement syrien d'enquêter sur la disparition de femmes et de filles de la côte

July 28, 202574 VuesTemps de lecture: 2 minutes
"Amnesty International" demande au gouvernement syrien d'enquêter sur la disparition de femmes et de filles de la côte

En demandant au gouvernement syrien d'ouvrir une enquête urgente sur la disparition de femmes et de filles sur la côte syrienne, Amnesty International cherche à révéler leur sort inconnu depuis plusieurs mois.

L'organisation a documenté des cas d'enlèvement et de disparition forcée de femmes et de filles de la communauté alaouite dans plusieurs provinces syriennes, notamment Tartous, Lattaquié, Homs et Hama, depuis le mois de février dernier.

Dans un communiqué publié aujourd'hui, lundi, l'organisation a souligné le manque d'informations adéquates sur le sort de certaines disparues, ainsi que l'absence de progrès tangibles dans les enquêtes officielles.

Selon le communiqué, l'organisation a documenté huit cas en détail, tout en prenant connaissance de rapports sur des dizaines d'autres cas, y compris des jeunes filles mineures, ayant été enlevées en plein jour. Certaines familles ont reçu des demandes de rançon, tandis que d'autres ont évoqué la possibilité que les victimes aient été soumises à un mariage forcé ou à des mauvais traitements.

Le communiqué a souligné que certaines familles des victimes se sont adressées aux autorités de sécurité et à la police pour signaler la disparition de leurs filles, mais n'ont reçu aucune réponse officielle ou mise à jour sur leur sort, ajoutant que certaines familles ont été confrontées à une réaction négative ou ont été blâmées pour les incidents d'enlèvement.


Selon l'organisation, une famille a signalé un numéro de téléphone à partir duquel une demande de rançon avait été reçue, mais n'a toujours pas obtenu de résultats clairs des autorités de sécurité.

Ces incidents ont suscité une vague de préoccupations sans précédent au sein de la communauté locale, en particulier dans les zones à majorité alaouite, où règnent la peur et la menace, et où les femmes évitent de sortir seules pour étudier, travailler ou même pour leurs besoins quotidiens, selon le communiqué.

L'organisation a souligné la nécessité pour les autorités syriennes de traiter sérieusement et de manière transparente ces incidents, en fournissant des informations claires aux familles, en poursuivant les responsables et en garantissant la protection des femmes contre toute forme de violence et d'abus. Elle a estimé que l'absence de réponse officielle est en contradiction avec les promesses de construire un État de droit faites précédemment par les autorités.

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