États-Unis : Aucun État pour les Forces démocratiques syriennes (FDS) et aucune entité séparatiste en Syrie
July 15, 202570 vuesTemps de lecture: 2 minutes

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Dans de nouvelles déclarations reflétant la position de Washington sur l'avenir de la Syrie, l'envoyé américain en Syrie, Thomas Brreack, a affirmé que son pays refuse d'établir toute entité séparatiste pour les Forces démocratiques syriennes, tout en rejetant l'idée d'un État alaouite ou druze, soulignant la nécessité de parvenir à un règlement garantissant l'unité de la Syrie en termes de territoire, de peuple et d'institutions.
Brreack a précisé que la seule voie possible pour les FDS est de parvenir à un accord avec Damas, appelant à des négociations plus rapides et plus flexibles, et soulignant l'importance d'aboutir à une constitution garantissant un parlement représentant tous les Syriens.
Il a également souligné que la Syrie a grandement besoin de ressources et de soutien international pour la reconstruction, et que la levée des sanctions pourrait redonner espoir aux gens pour l'avenir.
Ces déclarations interviennent après des rencontres entre le président syrien Ahmad Charaa et le commandant des FDS, Mazloum Abdi, à Damas en présence de Brreack, dans le cadre d'un processus de négociation visant à intégrer les institutions civiles et militaires dans le nord-est de la Syrie au sein des institutions de l'État.
L'accord conclu en mars dernier comprenait des dispositions essentielles, telles que la garantie des droits de tous les Syriens à la représentation politique et à la participation aux institutions de l'État sur la base de la compétence, la reconnaissance de la communauté kurde en tant que composante authentique ayant tous les droits constitutionnels, ainsi qu'un arrêt complet des hostilités sur tout le territoire syrien.
L'accord prévoyait également l'intégration des passages frontaliers, des aéroports, des champs pétroliers et gaziers dans le nord-est sous l'administration de l'État syrien, la garantie du retour des déplacés dans leurs villes sous la protection de l'État, un engagement commun à lutter contre les vestiges de l'ancien régime, le rejet des tentatives de division et des discours de haine, ainsi que la formation de comités exécutifs pour mettre en œuvre l'accord avant la fin de l'année.
De son côté, le ministre des Affaires étrangères syrien, Asaad al-Shaebani, a souligné que les armes relèvent de la compétence exclusive de l'État, rejetant toute ingérence étrangère dans les affaires syriennes, et affirmant que la Syrie retrouve progressivement sa place dans son environnement arabe et international.