L'Université d'Alep a ouvert un département de chirurgie maxillo-faciale à la faculté de médecine dentaire après une interruption de 12 ans, faisant de ce département une plateforme gratuite pour traiter les cas critiques, avec une attention particulière portée aux personnes handicapées qui rencontrent des défis pour accéder aux services médicaux traditionnels.
La réhabilitation du département a été réalisée en collaboration entre l'Université d'Alep et l'Organisation transatlantique pour l'aide humanitaire, avec un soutien logistique de la Fondation Nablusi et de l'équipe bénévole Inspirante, le département étant équipé des dernières technologies chirurgicales mondiales, et le personnel local formé par des experts d'Amérique et d'Europe.
Le doyen de la faculté de médecine dentaire, le Dr Mahmoud Naasani, a déclaré à "SANA" que le département offrira des services gratuits, y compris des anesthésies générales pour les patients incapables d'utiliser des fauteuils roulants ordinaires, ajoutant : "L'objectif du département est de devenir une référence médicale pour toutes les régions du nord de la Syrie".
Pour sa part, le président de l'Organisation transatlantique, Hama Abqiq, a expliqué que "le projet combine les aspects thérapeutiques et académiques, où les étudiants en médecine seront formés à des techniques modernes utilisées pour la première fois en Syrie, dans le cadre d'un plan incluant la réhabilitation d'autres départements tels que la chirurgie pédiatrique et l'urologie".
De son côté, le Dr Mohamed Chaker, président du département de chirurgie, a révélé l'ambition de transformer cette réalisation en un hôpital spécialisé en chirurgie maxillo-faciale, tandis que Mohamed Othman, directeur du programme médical de l'équipe Inspirante, a indiqué que les travaux de réhabilitation comprenaient une mise à jour complète des infrastructures pour répondre aux normes internationales.
L'ouverture de ce département est un signe positif du retour à la vie et au travail des institutions académiques syriennes, et un pas vers le renforcement de l'équité en santé dans des régions qui ont souffert de négligence pendant longtemps.