Le président américain Donald Trump a annoncé hier soir, vendredi, que la libération de dix otages supplémentaires de la bande de Gaza aura lieu très prochainement, sans fournir de détails supplémentaires sur le timing ou le processus.
Cette déclaration a été faite lors d'un dîner organisé à la Maison Blanche en présence de membres du Congrès, où Trump a exprimé sa confiance en la résolution imminente de ce dossier, saluant les efforts de son envoyé spécial, Steve Witekoff, qu'il a décrit comme jouant un rôle clé dans ces efforts.
Cette annonce intervient en parallèle avec la poursuite d'une nouvelle série de négociations indirectes entre Israël et le mouvement Hamas à Doha, capitale du Qatar, qui ont débuté le 6 juillet, sous la médiation du Qatar et de l'Égypte, avec un soutien américain clair.
Les négociations portent sur une proposition de cessez-le-feu de 60 jours, dans des conditions humanitaires et sécuritaires complexes dans le territoire.
Une source palestinienne bien informée a déclaré qu'Israël n'avait pas encore répondu aux cartes présentées par les médiateurs concernant la situation à Gaza, confirmant que les négociations d'échange n'avaient pas encore officiellement commencé.
La source a précisé que la délégation israélienne participant aux pourparlers à Doha n'avait pas de réels pouvoirs, la qualifiant de "délégation purement symbolique", rejetant catégoriquement les allégations israéliennes selon lesquelles le Hamas traînerait les pieds, affirmant que le véritable retard émanait du côté israélien.
Dans le même contexte, des sources médiatiques israéliennes ont révélé que Tel Aviv envisage d'envoyer une deuxième délégation de hauts responsables à Doha dans le but de faire une percée dans l'accord d'échange de prisonniers avec les factions palestiniennes.
Bien que la radiodiffusion officielle israélienne n'ait pas révélé la composition de la nouvelle délégation ou les détails des propositions présentées, elle a considéré la semaine prochaine comme décisive pour clarifier les positions des deux parties vis-à-vis de la dernière initiative.
De son côté, le mouvement Hamas a estimé que l'échec de l'armée israélienne à libérer ses prisonniers par la force est une preuve claire qu'Israël n'a d'autre choix que d'accepter un accord d'échange selon les conditions de la résistance et sa volonté.
Le mouvement considère que la négociation est le seul moyen de mettre fin à ce dossier, alors que toutes les tentatives militaires ont échoué.
Les négociations se poursuivent dans un climat de forte tension et de divergences de vues entre les deux parties, tandis que les médiateurs, les soutiens régionaux et internationaux attendent avec impatience les développements de la semaine prochaine, qui pourraient soit marquer un progrès significatif, soit un nouveau blocage dans cette affaire complexe.