Attaque israélienne cible une voiture dans le sud du Liban.. faisant un mort et des blessés

La ville de Kafour, dans le district de Nabatiyé au sud du Liban, a été le théâtre d'une nouvelle attaque israélienne jeudi 17 juillet, visant une voiture civile, qui a entraîné la mort d'une personne et blessé deux autres, en violation flagrante de l'accord de cessez-le-feu signé depuis novembre 2024.

L'Agence nationale d'information libanaise a rapporté qu'un drone israélien a tiré un missile guidé sur une voiture de type "Rapid" à l'entrée de l'armée dans la région de Toul - Kafour, provoquant immédiatement un incendie. Les équipes de défense civile et de secours sont intervenues pour transporter les blessés.

De son côté, le ministère de la Santé libanais a confirmé dans un communiqué officiel que "l'attaque israélienne a visé une voiture sur la route principale de Toul - Kafour, entraînant la mort d'une personne et blessant deux autres".

Cette attaque s'inscrit dans le cadre d'une série de violations israéliennes répétées de l'accord de cessez-le-feu conclu sous l'égide américaine après des mois d'affrontements entre Israël et le Hezbollah, qui ont dégénéré en une guerre ouverte.

L'accord prévoit le retrait du Hezbollah des zones situées au sud de la rivière Litani, à environ 30 kilomètres de la frontière avec Israël, et le démantèlement de sa structure militaire là-bas, en échange du renforcement de la présence de l'armée libanaise et de la Force intérimaire des Nations unies au Liban (FINUL). L'accord prévoit également le retrait des forces israéliennes des zones qu'elles ont occupées pendant la guerre, bien qu'Israël continue d'occuper 5 hauteurs stratégiques que le Liban demande de quitter.

Israël continue de justifier ses frappes sur le territoire libanais en prétendant viser des "éléments ou des sites appartenant au Hezbollah", affirmant son intention de "supprimer toute menace" pesant sur sa sécurité. Elle menace également de poursuivre ses frappes tant que le Hezbollah n'aura pas été désarmé, selon l'Agence France-Presse.