Condammations internationales et arabes des attaques israéliennes en Syrie et attente d'une réunion au Conseil de sécurité

July 17, 202547 VuesTemps de lecture: 4 minutes
Condammations internationales et arabes des attaques israéliennes en Syrie et attente d'une réunion au Conseil de sécurité

Les déclarations de condamnation et de réprobation de l'ingérence flagrante d'Israël dans les affaires syriennes se multiplient, dépassant toutes les lignes et les mises en garde hier, lorsque l'aviation israélienne a ciblé par des frappes dispersées la capitale Damas et d'autres sites dans les provinces du sud.
Plusieurs pays et organisations ont condamné l'agression militaire israélienne contre la Syrie, appelant à une position internationale pour mettre fin aux attaques répétées d'Israël. Il est prévu que le Conseil de sécurité des Nations unies tienne une session d'urgence aujourd'hui jeudi à la demande de la Syrie.

Le ministère russe des Affaires étrangères a condamné les frappes israéliennes en Syrie, affirmant qu'elles constituent une violation de la souveraineté du pays et du droit international, ajoutant que "la Russie a à plusieurs reprises condamné l'utilisation abusive de la force par Israël en Syrie. Nous sommes convaincus que la résolution de ce problème réside dans le dialogue et le renforcement de l'unité nationale".

Le ministère chinois des Affaires étrangères a exprimé son rejet des attaques israéliennes, appelant au respect de la souveraineté et de l'intégrité territoriale de la Syrie.

Le ministère de la Défense turc a considéré que les frappes aériennes menées par Israël sur le centre de Damas après ses attaques dans le sud de la Syrie constituent une provocation claire visant les espoirs de paix et de stabilité dans la région.

Le porte-parole du ministère des Affaires étrangères iranien, Ismaïl Baghaï, a condamné les vastes attaques militaires menées par Israël contre la Syrie, déclarant "qu'il est désormais clair pour tous que l'entité sioniste constitue la plus grande menace pour la paix et la stabilité dans la région", soulignant que "ce qui se passe en Syrie est le résultat du silence excessif et de la complaisance face au génocide, à la provocation de guerres et à la recherche de domination par l'entité sioniste".

Baghaï a appelé à des mesures immédiates et efficaces de la part de l'Organisation de la coopération islamique et des Nations unies "pour mettre fin à la provocation de guerres et à l'expansion dangereuse pratiquée par l'entité occupante dans la région".

Sur le plan arabe, le Qatar a condamné les attaques israéliennes, les qualifiant de "violation flagrante de la souveraineté syrienne et une violation grave du droit international et de la Charte des Nations unies, mettant en péril la sécurité et la stabilité de la région".

Le Qatar, par le biais d'un communiqué du ministère des Affaires étrangères, a appelé la communauté internationale à "prendre des mesures décisives à l'encontre de l'occupation pour dissuader ses politiques agressives et ses actions irresponsables, constituant une menace sérieuse pour la sécurité régionale et internationale".



Le ministère des Affaires étrangères saoudien a condamné "la poursuite des agressions israéliennes flagrantes contre les territoires syriens et l'ingérence dans ses affaires intérieures", renouvelant son appel à la communauté internationale de "soutenir la Syrie à ce stade, de faire face à ces agressions et aux violations israéliennes continues contre la Syrie".

Le ministère des Affaires émirati a vivement critiqué l'escalade dangereuse dans le sud de la Syrie, les frappes israéliennes dans la région, rejetant catégoriquement la violation de la souveraineté syrienne et la menace pour sa sécurité et sa stabilité.

Les Émirats ont salué "l'annonce d'un cessez-le-feu dans la province de Soueida", soulignant "l'importance de la désescalade et de la protection des civils".

De son côté, l'Égypte a mis en garde contre le fait que les attaques israéliennes "risquent d'aggraver les tensions et constituent un élément essentiel de l'instabilité dans la région".

Des déclarations de condamnation ont également été émises par d'autres pays arabes tels que le Koweït, l'Algérie, le Liban et l'Irak, ainsi que par des organisations telles que le Conseil de coopération du Golfe, la Ligue arabe, l'Organisation de la coopération islamique, des organisations comme l'Union internationale des savants musulmans, le Hamas et le Hezbollah libanais.


D'autre part, une source diplomatique a informé Al Jazeera que la Syrie a présenté hier mercredi une demande au Conseil de sécurité des Nations unies pour une réunion d'urgence sur l'escalade israélienne dans le pays, indiquant que la réunion se tiendra aujourd'hui.

Le ministère syrien des Affaires étrangères a condamné avec les termes les plus forts l'agression israélienne qui a visé des institutions gouvernementales et des installations civiles à Damas et Soueida au sud de la Syrie.

Il a souligné que la récente attaque s'inscrit dans "une politique délibérée de l'entité israélienne visant à attiser les tensions et le chaos, et à saper la sécurité en Syrie".

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